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CANCER du SEIN : Agressif ou pas ? Un agent de contraste IRM peut faire la différence

Publié le 04 octobre 2017 par Santelog @santelog
CANCER du SEIN : Agressif ou pas ? Un agent de contraste IRM peut faire la différence

Cet agent de contraste IRM, mis au point par une équipe de scientifiques de la Case Western Reserve University (Cleveland) est capable non seulement de localiser mais aussi de distinguer une tumeur du sein agressive ou à croissance lente. Ces données, présentées dans la revue Nature communications, documentent ce nouvel agent comme un outil précieux pour les cliniciens d'aide à la décision thérapeutique.

L'agent à base de gadolinium est également plus efficace et plus sûr que les agents traditionnels, car la dose nécessaire est 20 fois plus petite, s'élimine plus facilement sans laisser la moindre accumulation dans les tissus. L'agent est précisément une combinaison de nitrogellométhane de nitrure de tri-gadolinium (Gd3N @ C80), un agent de contraste efficace bien connu et d'un peptide développé en laboratoire. À faible dosage, l'agent illumine les biomarqueurs du cancer au cours des scans, en défiant la faible sensibilité de l'IRM pour l'imagerie des marqueurs. Par rapport au gadolinium utilisé dans les agents traditionnels, la structure de Gd3N @ C80 est différente : les ions de gadolinium sont encastrés dans une molécule creuse de fullerène qui évite le contact direct entre le gadolinium et le tissu. De plus, le gadolinium ne sera pas relâché, ce qui évite toute interaction avec les tissus.

CANCER du SEIN : Agressif ou pas ? Un agent de contraste IRM peut faire la différence

Toute la technologie repose sur le peptide attaché : les chercheurs appliquent le peptide ZD2 à la surface molécule creuse de fullerène. Le peptide cible spécifiquement une protéine (la fibronectine extradomain-B cancéreuse ou EDB-FN), associée à l'invasion tumorale, la métastase et la résistance aux médicaments, et fortement exprimée dans la matrice autour des cellules cancéreuses dans de nombreuses formes agressives de cancers humains.

La preuve est ici apportée chez la souris : l'étude montre que chez 6 types de souris modèles de cancer du sein, l'IRM a pu détecter les tumeurs dans tous les cas. Le signal créé par l'accumulation de molécules de contraste sur trois cancers de sein triple négatifs agressifs s'avère également significativement plus brillant. En revanche, des cancers du sein ER-positifs à évolution lente ont induits à l'IRM, un signal moins puissant.

Il " reste à " réduire le coût de production de l'agent pour le rendre plus accessible pour un usage clinique.

Équipe de rédaction Santélog


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