Magazine Société

8e Week-End de la Liberté du Cercle Frédéric Bastiat, à Saint-Paul-lès-Dax 1/2

Publié le 30 septembre 2017 par Francisrichard @francisrichard
8e Week-End de la Liberté du Cercle Frédéric Bastiat, à Saint-Paul-lès-Dax 1/2

Du 22 septembre 2017 à midi jusqu'au 24 septembre 2017 au déjeuner a eu lieu, à Saint-Paul-lès-Dax, dans les Landes, le 8e Week-End de la Liberté, organisé par le Cercle Frédéric Bastiat, avec le concours de :

- l'ALEPS

- Contribuables associés

- l'Institut Coppet

- l'iFRAP

- l'Institut pour la justice

- l'IREF

Le Week-End de la Liberté est le dernier grand rendez-vous libéral en France après les disparitions, faute de moyens, de l'Université d'été de la nouvelle économie (Aix-en-Provence) et de l'Université d'automne de l'économie autrichienne (Troyes).

Le libéralisme, c'est bien connu, est le suppôt des puissances d'argent...

Le thème de ce week-end était:

Les 100 jours sous le regard de Frédéric Bastiat.

Laissez faire ou se laisser faire ?

Agnès Verdier-Molinié

Agnès Verdier-Molinié

Vendredi 22 septembre 2017, 13 heures

Le thème de la conférence d'Agnès Verdier-Molinié, directrice de l'iFRAP,  est : Ce que doit faire le nouveau président, titre dérivé de celui de son dernier livre.

Deux réformes ont été adoptées depuis qu'Emmanuel Macron a été élu président:

- celle du Code du Travail, par ordonnances

- celle de la moralisation de la vie politique

Ces réformes vont dans le bon sens, mais elles sont faibles...

L'oratrice donne quelques exemples.

Ainsi la durée légale du travail (35 heures) n'a pas été remise en cause : la durée du travail peut toutefois être négociée et faire l'objet d'un accord d'entreprise, mais cela prendra beaucoup de temps. Prendront également beaucoup de temps les négociations par branche des conditions de CDD.

L'iFRAP proposait non pas de fixer une autre durée légale de travail (39 heures) mais de laisser le soin aux partenaires sociaux de définir le régime des heures supplémentaires tout en enserrant cette liberté dans des limites légalement fixées (seuil maximum des heures supplémentaires de 39 heures, taux de majoration minimum de 10%).

Il faut noter que, dans le secteur public, la durée de travail est très largement inférieure à 35 heures par semaine... Théoriquement de 1 607 heures, la durée annuelle de travail y est inférieure du fait du maintien des congés supplémentaires (particulièrement dans la fonction publique territoriale) dont les agents disposaient à l'époque des 39 heures...

Pour ce qui concerne les indemnités légales de licenciement, des seuils et des plafonds (plus bas) ont été instaurés, avec le risque que le juge adopte le maximum (exemple: 20 mois désormais au lieu de 24 pour un salarié qui a 30 ans d'ancienneté).

Le nombre de représentants du personnel sera-t-il réduit par la fusion de leurs instances en une instance unique ? Rien n'est moins sûr. En tout cas il y a pléthore : 600 000 salariés protégés dans le secteur privé pour 500 000 syndiqués; plus de 100 000 dans le secteur public pour un million de syndiqués...

N'ont pas été remis en cause:

- le monopole des syndicats représentatifs au premier tour des élections syndicales

- le financement des syndicats employés et patronaux dont la consolidation des comptes n'est pas faite

- le paritarisme parce que tout le monde, syndicats employés et patronaux, y trouve son compte...

- le financement par le secteur privé du chômage des intermittents du spectacle et de l'intérim

Pour ce qui concerne la moralisation de la vie politique, une vraie réforme aurait considéré que les indemnités de représentation, qui ne sont pas de vrais frais, soient imposées comme des compléments de rémunération...

En tout cas, pendant ce temps-là, les prélèvements obligatoires continuent d'augmenter en France de même que la masse salariale et le coût des retraites de la Fonction publique; l'impôt sur les sociétés baisse tandis que que les taxes à la production, qui rapportent deux fois plus à l'État, continuent de monter... 

Vincent Ginocchio

Vincent Ginocchio

Vendredi 22 septembre 2017, 16 heures

Le thème de la conférence de Vincent Ginocchio, ancien président du mouvement Liberté chérie, est : Monnaie unique ou concurrence des monnaies, place des monnaies virtuelles.

Quels sont les rôles d'une monnaie ? C'est d'être:

- Une réserve de valeur

- Un intermédiaire d'échange

- Une unité de compte

L'or remplit (ou remplissait) ces trois rôles. Le dollar et l'euro les deuxième et troisième.

Le système de contrôle se fait au niveau des virements et des cartes bancaires.

Quelles sont les caractéristiques du bitcoin, inventé il y a 8 ans ? C'est une cryptomonnaie:

- transfrontalière

- intrinsèquement déflationniste

- résistante à la fraude

- résistante à la censure

- transparente (du fait de l'historique des transactions)

- dont la gouvernance est décentralisée (ce n'est ni une démocratie, ni une dictature)

Quelles sont les marques qui acceptent le bitcoin ?

Microsoft, Expedia, CheapAir.com, Sears, Overstock, Rakuten, CVShealth, Subway, Bitcoin RealEstate, Whole foods, Virgin Galactic etc.

Le réseau bitcoin nécessite l'installation d'un logiciel sur ordinateur, qui permet l'échange de transactions. La base de données des transactions est répartie et stockée en tout ou partie entre les ordinateurs du réseau, de manière aléatoire.

Les transactions, quand elles sont en nombre suffisant, sont regroupées par blocs et ces blocs sont rangés dans un ordre irréversible: on parle de chaînage. Le stockage actuel représente 130 Giga.

Le bitcoin a nécessité 30 ans de recherches et cette monnaie est conçue de telle manière qu'il n'est pas possible de dépenser 2 fois le même bitcoin. Le mécanisme de versement d'un bitcoin de A vers B est le suivant :

- le bitcoin est mis sur le réseau

- la transaction de ce bitcoin est placée dans un bloc

- le bloc est transmis à chaque membre du réseau

- la décision est prise par les membres de valider la transaction

- la transaction validée est ajoutée à la chaîne

- l'argent va à B

Concrètement, si A veut payer B, il doit connaître l'adresse de B, qui figure dans un QR code, avec éventuellement le montant à payer, qui, sinon, est introduit manuellement:

- A scanne le QR code de B

- A choisit les frais qu'il veut attribuer à la transaction; ces frais dépendent de la vitesse d'exécution: ils peuvent être faibles, standards ou élevés; ils rémunèrent les ordinateurs qui valident la transaction; il s'agit d'un tarif fixe et non pas d'un pourcentage.

La création monétaire correspondant au nombre de bitcoins émis est codée, ce d'une manière similaire à l'or : création rapide au début, ralentie par la suite, pour atteindre finalement un nombre indépassable de 21 millions, en 2030.

Ce sont les ordinateurs qui valident qui créent la monnaie et qui sont donc rémunérés par les frais (de plus en plus) et par la création monétaire (de moins en moins). L'analogie avec l'or se retrouve dans les termes:

On parle de fermes de minage à propos de ces ordinateurs créateurs de cryptomonnaie et, comme ils consomment beaucoup d'énergie, ils sont regroupés à proximité de centrales électriques (la majorité d'entre eux se situent en Chine...).

Aujourd'hui il y a entre 5 à 10 millions de personnes dans le monde qui utilisent le bitcoin dont la valeur est de 3 000 € à l'heure actuelle : cette valeur augmente en raison d'une offre quasi fixe et d'une demande variable.

Pour détenir des bitcoins il faut disposer d'un wallet. Il en est de plusieurs sortes:

- les hotwallets (pour de petites quantités), qui fonctionnent comme des comptes bancaires ( exemples de prestataires: Coinbase, Xapo, Blockchain, Uphold, GreenAddress), avec des logiciels installés sur téléphone ou ordinateur (exemples : Electrum pour PC ou Mac, Mycelium pour Android, Tread Wallet pour IOS, Copay pour multiplateforme)

- les coldwallets (pour de grandes quantités), qui détiennent les bitcoins dans un appareil sécurisé (Trezor, Ledger)

- le mode survivaliste: un bout de papier où figurent l'adresse publique pour recevoir, l'adresse privée pour dépenser

- le brainwallet: enregistrer 24 mots dans son cerveau...

Pour échanger des bitcoins, il existe:

- des plateformes centralisées: Kraken, Poloniex, Shapeshift (pour échanger avec d'autres cryptomonnaies)

- des plateformes décentralisées (de particulier à particulier): via les logiciels Bitsquare et Localbitcoins

- des automates : deux en France, à Paris et à Montpellier

Quelles sont les évolutions attendues ?

- Une simplification de l'interface

- Des transactions confidentielles (fin 2018)

- Le Lightning Network qui permettrait un beaucoup plus grand nombre de transactions par seconde (actuellement 7 seulement) et un coût infime pour les faibles montants

- Le bitcoin sans internet

- Le bitcoin sans électricité

- Le complet anonymat des transactions

Un site sur l'actualité du bitcoin est recommandé par l'orateur : https://bitcoin.fr/, qui recommande également la lecture du classique Pour une vraie concurrence des monnaies de Friedrich Hayek, paru aux PUF.

Nicolas Lecaussin

Nicolas Lecaussin

Vendredi 22 septembre 2017, 21 heures

Le thème de la conférence de Nicolas Lecaussin est : L'éducation, en finir avec une politique coûteuse et inefficace.

Nicolas Lecaussin est allé à l'école roumaine, puis à l'école française. A l'université Paris VIII Saint-Denis, il a eu comme professeurs Jacques Généreux et Jean-Paul Fitoussi... Ce qui ne prédispose pas forcément à devenir libéral...

Aujourd'hui il dirige l'IREF, dont le site internet est en trois langues (français, anglais, allemand) et qui compare ce qui se passe ailleurs avec ce qui se passe en France, où 50% des jeunes ont voté Le Pen ou Mélenchon et où 24% des enseignants ont voté pour ce dernier...

Le budget de l'éducation nationale en France représente 7% du PIB, soit 30 milliards d'euros de plus qu'en Allemagne avec pour résultats mirifiques que :

- le classement de la France dans l'enquête PISA ne cesse de se détériorer : 25e rang en 2012, 27e en 2015...

- le taux de chômage des jeunes est en France de 24.7% contre 13.9% dans l'OCDE, 14% au Royaume Uni, 11.3% aux Pays-Bas,11.6% aux États-Unis...

- il y a 140 000 illettrés supplémentaires par an...

Ces résultats peuvent être imputés :

- au monopole de l'État

- à un corps enseignant qui se méfie du monde de l'entreprise et des libertés économiques (tous les manuels d'économie de 1ère et de terminale, soit une quinzaine, étudiés par l'IREF montrent du mépris pour les entrepreneurs...)

- au dogme de l'égalitarisme chez les enseignants (le bourdivisme)

Ce n'est pas :

- faute de moyens (un élève coûte 9 700 € dans le privé, 5 100 € dans le privé)

- dû au nombre d'élèves par classe (la Corée est mieux classée que la France, alors qu'il y a en moyenne 30 élèves par classe contre 12 en France, où 200 000 professeurs sont d'ailleurs sans affectation...)

Les universités ne sont pas mieux loties. Elles se caractérisent par rapport aux autres universités européennes par un plus fort :

- taux d'accès

- taux d'échec

- taux de chômage

Dans le classement des universités européennes, la France occupe le 12e rang loin derrière la Belgique (1ère), les Pays-Bas (2e), la Suisse (3e) et l'Allemagne (4e).

Force est de constater que deux facteurs contribuent à la réussite de l'enseignement des élèves et des étudiants:

- l'autonomie

- la concurrence

des établissements.

Exemple : les Pays-Bas, où 75% des établissements sont privés.

Comme le disait Frédéric Bastiat dans Baccalauréat et socialisme (mars 1850) :

Une nation qui ne veut pas être la proie des partis doit se hâter de supprimer l'éducation publique, c'est-à-dire par l'État, et de proclamer la liberté de l'enseignement.

Charles Gave

Charles Gave

Samedi 23 septembre, 9 heures

Le thème de la conférence de Charles Gave est : Accélérer le mouvement vers la Nation européenne, la fausse bonne solution.

Pourquoi l'Euro a-t-il officiellement été créé ?

Pour aider à la convergence des économies des pays. C'est raté : depuis 2000, justement, elles divergent...

Pourquoi une monnaie a-t-elle de la valeur ?

- selon Aristote, parce ça coûte très cher à produire

- selon Platon, parce c'est une convention sociale

Le Christ avait demandé: Qu'y a-t-il sur la monnaie ? - César. La monnaie romaine, c'était César et cela servait à payer les impôts. Mais, lever les impôts signifie que s'exerce le monopole de la violence légitime...

Ernest Renan, dans un discours prononcé à la Sorbonne en 1882, définissait la nation comme le désir de vivre ensemble. Or les Allemands n'ont pas la même conception. Pour eux, la nation c'est une langue, une culture.

L'impôt et la dévaluation sont antinomiques :

- L'impôt est un transfert des entrepreneurs vers l'État

- La dévaluation un transfert de l'État vers les entrepreneurs

Margaret Thatcher disait :

L’ennui avec les banquiers centraux est que ce sont toujours des vieux messieurs et qu’ils prennent le taux de change pour un symbole de virilité.

Il y a deux prix, l'un résultant du taux de change, l'autre du taux d'intérêt. Si les prix sont faux, le système ne fonctionne pas. La monnaie donne des prix nominaux, tandis que les prix réels sont des prix relatifs, entre individus.

Si l'Euro disparaît, l'Allemagne fera faillite: un créancier fait faillite quand ses débiteurs ne le remboursent pas...

Les taux d'intérêt bas sont suivis de récession.

L'inflation, c'est la guerre contre la pauvreté, la guerre en général. La déflation, c'est le capitalisme, la croissance grâce à la technologie.

Pourquoi a-t-on réellement créé l'Euro ?

En fait il y a deux conceptions de l'Europe :

- l'Europe chrétienne (celle d'Adenauer, de Gasperi, de Schumann) : chacun est libre et fait ses expériences de son côté avec pour arbitre la papauté et pour principe la subsidiarité

- l'Europe puissance (celle de Jean Monnet) : il s'agit de reconstituer l'Empire romain, but que poursuivirent Charlemagne, Charles-Quint, Napoléon, Hitler...

Aussi l'Euro a-t-il été créé en contre-partie de l'acceptation de la réunification de l'Allemagne : la monnaie unique devait permettre les constitutions d'un État européen et d'une armée européenne. En faisant cela, on a mis la charrue avant les boeufs: on aurait dû commencer par se réformer.

Conséquence: avant l'Euro, le secteur privé croissait en France au rythme de 3% par an; depuis, il ne progresse plus que de 0.3% par an. Et le PIB ne croît désormais plus que grâce à la croissance de l'État...

Charles Gave rappelle le théorème de Schmidt : Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain. L'absence de profits du secteur privé ne peut donc que conduire à l'échec.

Selon l'orateur, il ne peut y avoir de générosité collective sans nation. La nation, c'est là où peut exister l'État de droit. Or l'Europe n'est justement pas une nation, mais une civilisation...

Guillaume Jeanson

Guillaume Jeanson

Samedi 23 septembre 2017, 11 heures

La conférence de Guillaume Jeanson, avocat, porte-parole de l'Institut pour la justice, est: Un quinquennat pour restaurer la Justice et la Sécurité, sacré défi !

Le candidat Macron avait fait les promesses de :

- restaurer l'autorité judiciaire

- créer une police de sécurité

- renforcer le renseignement contre le terrorisme

- construire 15 000 nouvelles places de prison

- faire de la cybersécurité une priorité

En fait des coupes budgétaires, puis des augmentations ont été décidées... Et le président Macron s'est surtout livré à un exercice de communication avec la loi sur la moralisation de la vie politique (qui lui est revenue comme un boomerang avec la démission de François Bayrou : Nicole Belloubet, qui lui a succédé, sera-t-elle aussi soucieuse que lui du droit des victimes ?) et la nouvelle loi anti-terroriste.

Cela fait près de deux ans que l'état d'urgence a été instauré. Et on se demande ce qu'on doit en faire. Mais il y a un problème plus urgent : la prison.

La prison est le dernier maillon de la chaîne pénale : il est inutile de mobiliser les autres maillons si celui-là ne tient pas.

Pour des raisons idéologiques, on considère la prison comme l'école du crime. Mais l'impunité, les plus récentes études criminologiques le montrent, est l'école de la récidive... comme l'entourage familial peut en être un facteur de diminution...

Or il y a indéniablement surpopulation carcérale en France, du moins dans les maisons d'arrêt. Le nombre de places y est-il suffisant ? En tout cas, il y a en France 100 détenus pour 100 000 habitants alors que la moyenne européenne est de 130.

En France il y a 130 entrées annuelles pour 100 000 habitants. Il a donc fallu adopter un mécanisme pour diminuer les flux entrants et accélérer les flux sortants.

Pour réduire les flux entrants, la loi Perben a été votée en 2004 et la loi Dati en 2009 : elles  permettent de ne pas exécuter des peines inférieures respectivement à un et deux ans, avec pour contre-partie de chercher un travail et de se soigner...

Pour accélérer les flux sortants, on rogne sur la durée des peines :

- 3 mois sur la 1ère année

- 2 mois sur les deuxième et troisième

- 7 jours par mois sur les années suivantes

Mais cela ne suffit pas. En effet en août 2017, il y avait 59 000 places de prison, dont 5 000 non utilisées, pour 69 000 détenus, soit un surnombre de 15 000, avec 100 000 peines en attente d'exécution.

Construire des prisons est long et coûteux. Or il y a urgence : il y a eu 480 incidents dans les prisons cet été, dont des gardiens pris en otages.

Il faudrait donc construire des prisons moins coûteuses en les diversifiant par :

- la taille (les prisons de petite taille sont cependant plus chères)

- le genre de criminels

- le maillage territorial

Il faudrait s'interroger aussi sur le sens de la peine :

- dissuasion individuelle

- dissuasion générale

- neutralisation

- réinsertion

Se pose enfin le problème du terrorisme islamiste, c'est-à-dire :

- de la qualification pénale : quand l'arrestation est faite avant le passage à l'acte (au retour de zones de conflit, par exemple), s'agit-il de crime ou de délit ?

- de l'aménagement des peines dans ce cas-là

- de la cour d'assises spéciale (qui mobilise beaucoup de magistrats professionnels)

- des fiches S (24 000) dans le fichier des personnes recherchées (400 000) : 15 000 sont relatives à l'État islamiste (2 000 sont en prison, 100 ont un permis de port d'armes ...)

- de l'isolement, et de l'isolement entre terroristes

Les solutions se trouvent-elles :

- dans les prisons privées, comme en Australie ou en Belgique (à ce jour, c'est tabou en France) ?

- dans la justice privée (si la justice commerciale admet l'arbitrage, la justice pénale est enracinée dans le monopole public de la violence) ?

- dans la formation des juges, qui est aujourd'hui un monopole ?

- dans l'opprobre sur le syndicalisme de certains juges, affiliés au puissant Syndicat de la magistrature, dont l'idéologie déclarée se trouve dans la harangue d'Oswald Baudot ?

- dans le régime de la légitime défense (en Suisse l'état émotionnel est maintenant pris en compte) ?

Comme le dit Guillaume Jeanson, les réponses à toutes ces questions se trouvent non seulement dans l'octroi de moyens suffisants, mais dans un véritable esprit de responsabilité à ré-insuffler dans la chaîne pénale.

Francis Richard

Suite de l'article :

8e Week-End de la Liberté du Cercle Frédéric Bastiat 2/2


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Francisrichard 12008 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazine