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Depuis toujours, la nourriture tient un rôle primordial dans les civilisations. Pensez par exemple aux banquets de la civilisation grecque ou encore aux festins donnés à la cour du Roi Soleil. Regardez les menus de fêtes à rallonge de vos aïeuls! Autrefois, l’abondance de nourriture était un signe de richesse. Aujourd’hui, c’est la qualité qui prime. La quantité est accessible à tous et l’obésité touche toutes les classes sociales.
Pourquoi le nombre de personnes en surpoids ne décroit pas? Car il existe toujours une raison de bien manger ou de "trop" manger! On pense aux fêtes d'anniversaire, à Noël ou au premier de l'An, à Pâques. Mais, il y a aussi la Chandeleur, l’Épiphanie qui se fête tout le mois de janvier, les baptêmes, les communions, les départs en retraite... Et tant d'autres occasions! Avec la nourriture, on tisse des liens sociaux. C'est autour d'un bon petit plat qu'on se réunit, avec des gâteaux qu'on fête un événement, avec des friandises que l'on fait plaisir.
Depuis quelques années, les fêtes autour de la nourriture se sont multipliées : on célèbre le chocolat, le pain, les pâtisseries, la charcuterie...
Les restaurants gastronomiques ou semi-gastronomiques attirent une clientèle désireuse de s'offrir un bon repas de temps en temps. Les avis déferlent sur TripAdvisor, il faut tester d'autres établissements, les comparer.
Les fast-foods sont également de plus en plus nombreux: hamburgers, pizzas, "cups" de pâtes, kebab… Même remarque pour les pâtisseries et les boulangeries. La nourriture est partout, et dans ce contexte, il est bien difficile de passer outre...
Enfin, nous remarquons un regain d’intérêt pour la cuisine maison. Une multitude de recettes circulent sur les réseaux sociaux, les émissions culinaires envahissent la télévision et quelques magasins spécialisés en ustensiles de cuisine ont ouvert leur porte cette dernière décennie.
Suite à ce constat, quelques questions apparaissent: Comment mettre en place un régime sérieux? De quelle manière ne pas passer pour un asocial en mangeant différemment des autres? Existe-t-il une solution pour éviter les échecs répétitifs?
Notons que les "ratés" sont souvent sources de déprime, voire de dépression. Que faire lorsque la psychologie s’en mêle?
Lorsque l'on débute un régime, il est important de se fixer un objectif. Cependant, celui-ci devra être réalisable! On oublie les régimes hypocaloriques trop contraignants, les méthodes soi-disant miraculeuses ou les cures hyper-protéinées. L'idée est de réapprendre à manger, et d'introduire dans notre quotidien quelques activités physiques, comme la marche par exemple. Comment procéder? On supprime les sucres ajoutés, on cuisine moins gras, on découvre ou redécouvre la saveur des aliments en assaisonnant nos plats. L'alimentation devra être variée et aucun interdit ne sera posé! L'essentiel est de ne pas abuser des aliments les plus caloriques. Ainsi, le régime devra être pensé dans la durée afin limiter les risques de rechute.
Que se passe-t-il lors d'une perte de poids trop rapide? Notre corps craque puisqu'il n'a pas assez d'énergie pour fonctionner.... et notre moral aussi! Fatigue, déprime, compulsions, déréglages... Parfois, cela peut mener plus loin. L''alimentation devient une véritable obsession et les personnes concernées sont entraînées dans l'engrenage des troubles du comportement alimentaire. Ces dernières années, le nombre d’hyper-phages a considérablement augmenté.
L' hyperphagie touche une grande partie des femmes ou des hommes en surpoids. Mais de quoi parle-t-on exactement? Il s’agit d’un trouble alimentaire qui repose sur des pulsions alimentaires régulières, des compulsions que l'on ne peut évidemment pas contrôler... Lors d'une crise, l’hyper-phage mangera l'équivalent d'une journée de nourriture en moins de... 2 heures. Ces épisodes d'excès alimentaire peuvent être diurnes ou nocturnes. On parle aussi parfois de boulimie non vomitive.
Ce trouble résulte souvent d'une restriction alimentaire, de régimes inefficaces. La succession des crises entraîne un gain de poids supplémentaire, qui conduit le malade vers la culpabilité, la déprime et par conséquent vers le désir d'une diminution encore plus nette des apports caloriques. Et le même schéma se reproduit, encore et... encore.
Vaincre le surpoids est donc plus difficile qu’il n'y paraît. L'obésité n'est pas un choix de vie mais bien une maladie qu'il convient de prendre au sérieux. Les conséquences d'une surcharge pondérale sont nombreuses: des problèmes de santé, des troubles psychologiques, des soucis d'ordre esthétique. Un régime mal mené, pas assez encadré peut mener vers des situations désastreuses...
Il est important de soutenir et d'encourager les personnes en surpoids qui souhaitent en finir avec kilos superflus.
La représentation que nous avons de la nourriture et le rapport que nous entretenons avec cette dernière sont importants et doivent être pris en compte lors d’un régime. Diététiciens, nutritionnistes et psychologues s’unissent afin d’aider les personnes en surpoids à maigrir plus sereinement. L’obésité est un fléau, source de nombreux problèmes de santé. C’est en soutenant les obèses dans leur combat quotidien que nous pourrons les aider au mieux.