Les petites phrases à demi provocatrices et la bougeotte permanente de l'histrion élyséen ont pour objectif d'épuiser les critiques, de les énerver au sens premier du terme.
Fainéants, gens de rien, grincheux, fouteurs de bordel, illettrés : en trois mois Macron a fait déborder sa morgue et son mépris de classe.
Mais il reste prudent, il ne s'attaque qu'aux faibles et aux fragiles. Il recule lorsqu'il fait face à des groupes solides et potentiellement dangereux pour lui comme les chauffeurs routiers. C'est une attitude classique chez le pervers.
Décidément, les Français ne pouvaient faire un plus mauvais choix, sauf à réserver l'hypothèse de leur masochisme qui expliquerait au contraire qu'ils n'ont désormais que ce qu'ils souhaitent au fond d'eux-mêmes.