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La Fête à la Maison : 20 ans après (Saison 3, épisodes 1 à 9) : changement d'air

Publié le 05 octobre 2017 par Delromainzika @cabreakingnews


Il y a des trucs que je ne comprends pas avec moi des fois. Mais je crois que je suis littéralement accro à Netflix. Alors que la série connaît depuis le début des critiques acerbes et des audiences en déclin, Netflix continue de renouveler la série. Et cette fois-ci ce sera 18 épisodes (découpés en deux parties) qui seront proposés. Alors que Netflix a mis à la disposition des téléspectateurs la première partie de la saison 3, qu’est-ce que le menu peut bien nous réserver d’intéressant ? Toujours des délires que les scénaristes connaissent bien. Mais est-ce raisonnable de faire durer tout cela aussi longtemps ? Je ne sais pas. Mais l’épisode musical est la première bonne surprise de cette saison. En effet, je ne m’y attendais pas du tout et bizarrement, en plus d’être efficace, il sait être drôle. En tout cas, c’est pile poil ce qu’il fallait pour un revival comme Fuller House. Sans compter quand Fernando chante La Vida Loca (3.07). Un grand moment. Et pire… la série vient presque de me démontrer que la nostalgie ne meurt jamais, même quand elle est mauvaise car j’ai bien envie de voir la seconde partie de la saison 3. L’erreur de la saison 2 était de ne pas avoir su suffisamment bien équilibré les choses. C’était au milieu de références à la pop culture pas toujours bien trouvée que se trouvait des bonnes blagues (et elles étaient peu nombreuses).

Cette saison 3 est la preuve vivante qu’une série peut apprendre de ses propres erreurs. Ce qui rendait intéressante cette série à ses débuts c’était la vie des Tanner-Fuller. Dès que la saison 3 commence, le thème de celle-ci est clair. La saison 2 se concentrait sur plusieurs fêtes ici et là, mais ici les choses sont intéressantes et utilisées différemment. Notamment la période estivale qui va délivrer pas mal de bons moments. La fin de la première partie de la saison se termine même sur un cliffangher qui met en scène les sentiments de DJ pour Steve. Une bonne idée ? Oui. Car l’on revient aux fondamentaux, à ce qui m’avait fait apprécier La Fête à la Maison au départ quand la série avait débuté il y a près de 30 ans maintenant. Et nous avons Fernando qui continue d’être l’un des meilleurs et pires atouts de la série. Si le personnage est drôle et entre parfaitement dans le moule de la famille Tanner-Fuller, il manque toujours un truc avec lui. Peut-être que ce n’est pas la dynamique mais plutôt le fait que ce n’est pas l’un des personnages originaux. Bien que cette saison 3 peut être assez ridicule par moment, il reste encore quelques moments plus sérieux grâce à Stephanie. Dans la saison 1, elle révélait qu’elle ne pourrait pas avoir d’enfant, mais elle rêve toujours d’être une mère. Elle découvre alors qu’une mère porteuse pourrait être la solution.

Cette intrigue permet de donner un angle plus sérieux à La Fête à la Maison qui n’est pas négligeable, sans compter que cela permet également d’apprécier la série autrement. Surtout que ce n’est pas forcément le genre d’intrigues que l’on pourrait s’attendre à voir dans une telle comédie. J’aime bien aussi le changement qu’il y a cette année dans l’utilisation de certains personnages. Et c’est peut-être ce qu’il y a de plus car cette réunion de famille à laquelle on assiste depuis 3 saisons maintenant méritait peut-être d’être utilisée autrement. Le fait que chacun des personnages originaux apparaissent dans un seul épisode à la fois est une bonne chose. Du coup Bob Saget, Dave Coulier, John Stamos et Lori Loughlin n’ont pas énormément d’épisodes chacun mais cela rend le tout plus respirable. Et puis nous avons le caméo de Grandpa Nick (pas apparu dans Full House depuis 1991) dans l’épisode 3.09. Même Gia (déjà vue dans la saison 2) va revenir. Les apparitions nostalgiques fonctionnent mais ne sont pas ce sur quoi Fuller House se repose autant qu’auparavant. Pour le moment, la saison 3 est réellement ce que Fuller House avait à offrir de mieux. Ce n’est pas sans défauts mais c’est tellement mieux que les débuts. La saison 1 se voulait meta dans le mauvais sens, la saison 2 était perdue dans la pop culture et ses références, la saison 3 permet de retrouver le Full House d’une certaine façon que l’on a apprécié il y a longtemps.

Note : 5/10. En bref, comme les bons vins, Fuller House s’est améliorée avec l’âge. Comme quoi… tout est possible.


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