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Guerre entre Bertrand et Parisot ?

Publié le 30 juin 2008 par Rebus

 C'est en tout cas l'impression que l'on a si l'on parcort rapidement les titres où cette affaire est évoquée.

  Diantre (oui, des fois je dis diantre, comme ça on me croit lettré et tout et tout), et pourquoi se querellent ces deux piliers du sarkozysme ? Parisot, Jeanne d'Arc du Medef reproche à Bertrand, premier ministrable faussement débonnaire, réellment cynique, démago et antisocial d'avoir, justement "tordu le coup au dialogue social".

  Parisot postule à la LCR ? Veut elle remplacer Arlette, LO risquant de sombrer sans son icône ? Non, faut pas exagérer, elle n'a pas été touchée par la grâce et n'est pas devenue la championne du social. Il se trouve qu'elle entend juste remettre Bertrand à sa place, lui reprochant son autritatisme lors des négociations.

  Le rondelet Bertrand aurait fi de la position commune Medef/CGT/CFDT, troîka plus qu'improbable. Que Bertrand tacle les syndicats, Parisot n'en a probablement "rien à cirer " (copyright Edith Creson 1991) mais qu'il ose braver une oukaze médefienne, non. ( oui, le medef émet des oukazes; aptès toout, il en bien à nouer des accords avec la CGT, donc...)Guerre entre Bertrand et Parisot ?

  Les journaux nous vendent donc une Parisot sociale, rachetant et adoucissant l'image de la briseuse du code du travail  et de la passionaria de la précarité partout. Oubliant juste de retenir que, si elle a certes égratignée le Ministre du Travail, l'essentiel de son intervention était surtout, encore et toujours , une charge à l'artillerie lourde contre les 35 h, ce Moby Dick des patrons depuis l'ère Sellières.

La preuve, elle déclare que certes, Bertrand a commis une faute en "brisant le dialogue social" mais précise que cette faute est "moins grave que la mise en place des 35 h.

  Encore un bel exemple du bal des faux culs qui se danse tous les jours. Médias hypocrites qui ne retransmettent que partiellement l'info par des titres racoleurs, DidierB. en avait fait un billet, et double hypocrisie de Parisot qui se voudrait sociale  alors que tous ces actes prouvent l'inverse et enfin cette lâcheté qui consiste à attaquer Bertrand qui, en l'occurence n'est que l'exécuteur sarkozien des basses besognes. Il applique les méthodes de son boss et Laurence P. le sait parfaitement.

 Ouah, on croira presque que j'ai défendu Bertrand. Pas possible, ça. Soyons clairs, si ce type se retrouvait Premier Ministre ce serait vraiment un sale coup (déjà que Fillon c'est quelque chose), Bertrand est, selon moi, un des types les plus à droite du gouvernement et pourtant, ils sont décomplexés, c'est dire

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