Chaque année, Action contre la Faim prend la parole à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation. Au vu du contexte politique actuel (nouvelle mandature, nouvelle administration) et des récents chiffres de la faim (pour la première fois depuis 10 ans ce chiffre est en hausse avec 38 millions de personnes supplémentaires concernées en un an), il nous semble primordial de mobiliser le Président de la République afin de travailler à la mise en place de réelles solutions.
Pour rappel, 815 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde dont 8000 enfants de moins de 5 ans qui meurent de sous-nutrition chaque jour.
C’est pourquoi l’ensemble des délégations d’Action contre la Faim s’est mobilisé pour cette journée avec l’objectif d’appeler Emmanuel Macron à rencontrer ACF car la situation est grave et que la lutte contre la sous-nutrition n’a jamais fait partie des priorités d’un gouvernement français.
Pour cela, bénévoles, administrateurs, salariés, ont tous envoyé un courrier de demande de rendez-vous (au nom du président d’ACF) accompagné d’un post-it personnalisé. Monsieur Macron a reçu aujourd’hui plus de 2000 enveloppes, à son bureau. L’objectif de cette grande mobilisation est de sensibiliser notre gouvernement au rôle de la France dans la lutte contre la faim.
C’est dans ce cadre que les membres de la délégation Action contre la Faim Pays Basque se sont rendus jeudi dernier à la Poste de Biarritz pour y déposer leurs courriers et soutenir cette action de plaidoyer auprès de la classe politique.
A ce titre, la délégation a envoyé une soixantaine de courriers émanant de leurs bénévoles ou de sympathisants.
Nous disposons des ressources suffisantes pour nourrir près de 12 milliards de personnes. Mais pour éradiquer ce fléau, une réelle volonté politique et des investissements sur le long terme sont nécessaires.
C’est pourquoi, à travers cette mobilisation et cette action de plaidoyer, Action contre la Faim espère faire entendre au gouvernement son devoir d’allouer un budget plus important à la nutrition, qui pour l’heure, est le secteur de la santé le moins financé.
Notre président, le 19 septembre dernier, a mentionné lors d’un discours devant l’Assemblée Générale des Nations-Unis, que la lutte contre la malnutrition était l’une des priorités de la France.
IL EST DONC TEMPS D’AGIR !!