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Vers une pénalisation du harcèlement de rue : faut-il s’inquiéter ?

Publié le 18 octobre 2017 par Chrisandflow

Peut-être l’avez-vous lu ou entendu quelque part : notre gouvernement travaille actuellement à la pénalisation du harcèlement de rue.

Cela en effraie certains, qui ont peur qu’on interdise la drague ; c’en perturbe d’autres, qui dorénavant ont presque l’impression de commettre une agression en abordant une fille…

À titre personnel :

  1. Ça ne m’inquiète pas…
  2. Ça ne m’affecte pas…
  3. Et si par malchance ça aurait un impact négatif sur l’état d’esprit des filles (= moins réceptives), alors je m’adapterai, comme je l’ai toujours fait, en étant toujours plus rassurant de prime abord, toujours plus authentique dans ma démarche, toujours plus sélectif dans les lieux et contextes de rencontre.

En bref, je reste serein, et voilà pourquoi…

Qu’est-ce que le harcèlement de rue ?

J’ai eu l’occasion d’en parler plusieurs fois : le harcèlement de rue n’a absolument rien à voir avec la drague bien comprise.

C’est l’épiphénomène d’une délinquance qui s’est accrue ses dernières années.

Ceux qui abordent et suivent lourdement les filles en pleine rue, et parfois les insultent, sont globalement les mêmes que ceux qui peuvent nous insulter pour un regard de travers, qui saccagent lors des réunions publiques, et commettent une pléthore de petits délits en tout genre.

On peut ajouter aussi, sans doute, une minorité de pervers, pas très nets psychologiquement.

Si vous ne vous reconnaissez pas dans l’une des descriptions ci-dessus, c’est certainement que vous ne faites rien de mal en abordant des filles.

D’après mon expérience (qui se compte en centaines, sinon milliers d’heures de drague dans la rue), j’ai bien plus souvent vu des femmes très mal se comportaient auprès d’hommes qui les abordaient que l’inverse.

Quel que soit ce que l’on raconte çà et là dans les médias, il n’y a pas matière à culpabiliser parce qu’on aborde des filles dans la rue. Tant que c’est fait avec courtoisie et légèreté.

Il n’y a que les féministes hystériques (= misandres) pour faire l’amalgame. Les filles intelligentes, croyez-moi, font vite la distinction.

Faut-il s’inquiéter d’une interdiction de draguer ?

Quelques-uns s’inquiètent d’une interdiction possible de la drague de rue en France d’ici peu…

Mais, honnêtement, je doute que dans le pays qui se réclame être « celui des droits de l’homme » on puisse aller jusqu’à interdire aux hommes d’initier une conversation avec une fille dans la rue.

Ce serait d’une part une contradiction trop flagrante.

S’ils tiennent vraiment à faire une loi contre le « harcèlement de rue », peut-être en feront-ils.

Mais, ce sera sans doute une loi plus symbolique qu’autre chose ; histoire de caresser les associations féministes dans le sens du poil et donner un faux semblant de progression pour les droits de la femme… dans notre vile société encore tellement emprunte de patriarchie (ironie).

Mais j’ai beaucoup de mal à imaginer qu’on puisse être condamné pour un simple compliment ; il faudrait des faits avérés plus importants, comme insister lourdement ou insulter devant témoins, pour qu’il y ait un quelconque risque d’être pénalisé.

Après, s’il s’avère qu’une loi puisse effectivement empêcher certains hommes de mal se comporter avec les filles sur l’espace publique (ce dont je doute), j’en serai le premier ravi !

A moyen terme, ça diminuerait sans doute la méfiance des filles, ça rendrait l’approche plus simple et agréable.

Malheureusement, si loi il y a, je crains que ça ne fasse que dissuader les hommes qui ont le souci de pas importuner, et pas les autre – rendant les (vrais) dragueurs un peu plus rares, et participant à rendre l’approche dans la rue toujours moins bien vue par l’honorable société.

En somme, une loi bien puéril…

Les conséquences négatives probables

Évidemment, je ne dis pas qu’il n’y aura aucune conséquence. Mais elles seront plus le fait de la médiatisation de la loi et du phénomène que de la loi elle-même.

L’impact qu’à la médiatisation du harcèlement de rue sur l’interprétation que se font les femmes dans notre société, à propos des hommes qui viennent leur adresser la parole dans la rue, aura des conséquences négatives.

Beaucoup de filles manquent de discernement et se sentiront menacées lors d’une approche, simplement à cause de ce qu’elle a entendu dans les médias…

Cela risque aussi d’augmenter la méfiance des filles après le numclose, puis que vous serez encore un « mec de la rue » pour elle.

Plus que jamais, il n’y aura aucune suite logique après la rencontre.

Polarisation des réactions

J’ai fait mes premières approches dans la rue en 2006, bien avant qu’on ne parle de harcèlement de rue.

Les sites de rencontre commençaient à peine à se développer, et on considérait ceux qui s’y inscrivaient comme des handicapés sociaux…

Il y avait encore peu de mendiants ou de recruteurs de dons dans les rues.

Quand j’arrêtais une fille à cette époque, même si elle n’était pas du tout intéressée, en général elle prenait le temps de me rembarrer gentiment.

C’était très rare qu’on prenne de « gros rejets ». Il n’y avait qu’en soirée que les rejets étaient sévères assez souvent.

Mais au fil du temps, notamment à cause des féminismes qui se sont chargées de faire la mauvaise pub de l’approche dans la rue, les réactions négatives se sont durcies.

Aujourd’hui, simplement parce que vous ne leur plaisiez pas, un bon nombre de filles peuvent vous rembarrer méchamment. C’est devenu un comportement socialement plus acceptable.

Elles peuvent se dire que c’est vous qui faites quelque chose de mal, et vous envoyer chier sans aucun scrupule ni remords.

C’est une sorte de « BPUsation du SPU », où les filles réagissent bien ou mal seulement en fonction de leur envie de vous rencontrer.

Avec ce tapage sur le « harcèlement de rue » dans les médias, il faut s’attendre à ce que cette polarisation s’accroisse encore.

Il y aura plus de réactions négatives et moins de réactions neutres de la part de filles polies (qui restent parce qu’elles ne veulent pas vous froisser).

Si vous êtes costaud mentalement et n’avez cure d’obtenir plusieurs réactions négatives d’affilée, ce ne sera pas tellement un problème. Au contraire, ça pourrait même permettre de faire plus vite la distinction entre les « peut-être » polies et celles réellement intéressées.

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