Amazon est à la recherche d'une ville pour établir ses deuxièmes quartiers généraux, en plus de Seattle, et sollicite en ce moment des centres urbain à travers l'Amérique du Nord dans ce but bien précis.
L'entreprise a promit d'investir 5 milliards de dollars et de créer 50 000 emplois.
Idéalement, ces nouvelles facilités devraient être établies dans une ville d'au moins 1 million d'habitants, offrant un aéroport international et un « environnement stable et favorable aux entreprises ».
Pour attirer le champion de la vente au détail en ligne, les villes candidates déroulent un tapis rouge bourré d'avantages fiscaux en tous genres. La question, bien sûr, est de savoir si ces trucs vont marcher, ou vont même s’avérer rentables à long-terme, car les entreprises intelligentes et visionnaires voient bien au-delà de quelques avantages fiscaux pour y asseoir leurs stratégies.
C'était le sujet de conversation ce matin, sur NPR, notre radio nationale, à savoir si les incitations fiscales motivent vraiment les entreprises. La journaliste, Alina Selyukh, a cadré la réponse à cette question en citant Paul O'Neill, ancien PDG d'Alcoa, le géant de l'aluminium, qui avait déclaré au Congrès lors de sa confirmation en tant que ministre du commerce en 2001 :
« Je n'ai jamais pris de décision d'investissement basée sur les avantages fiscaux ; si vous me donnez de l'argent, je le prends. Si vous voulez me donnez d'autres avantages pour prendre une décision, j'en profiterai, mais les bons hommes d'affaires n'agissent jamais sur des des incitations de ce genre. »
Pour moi, cela a beaucoup de sens et confirme bien s'il le fallait, que les réduction de l'impôt sur les sociétés n'ont jamais réussi à stimuler l'économie. Les objectifs commerciaux et les opportunités économiques sont les vrai moteurs qui font que les BONNES entreprises vont de l'avant, pas les abattement fiscaux.