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Critiques Séries : SMILF. Saison 1. Pilot.

Publié le 23 octobre 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

SMILF // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Je connaissais MILF mais pas SMILF. En fait, c’est juste que l’on rajoute « SINGLE » devant MOTHER I’D LIKE TO FUCK. Créée par Frankie Shaw (Good Girls Revolt) qui incarne également le rôle principal de cette série, SMILF nous raconte l’histoire d’une mère célibataire (et accessoirement canon) qui tente de se faire une place dans ce monde, d’élever son gosse et d’avoir un peu de plaisir pour elle aussi. Frankie Shaw était la femme parfaite pour incarner ce personnage, que l’on avait pu voir (mais que je n’ai pas vu) dans le court métrage du même nom écrit par Shaw également. Le personnage de Bridgette a beau avoir une vie un brin merdique, elle tente de s’en sortir à sa façon et le résultat est alors assez étonnant. On sent que Shaw a été influencée par les comédies dramatiques britanniques car le ton est clairement celui d’une sorte de Shameless moins trash mais pas la version américaine, plus la version britannique. On se retrouve alors avec les aventures d’un personnage qui aimerait bien avoir une carrière, des relations et aussi un peu de sexe sur les bords. Car sans sexe, c’est tout de suite moins fun. Il y a un joli casting qui entoure Frankie Shaw, notamment Rosie O’Donnell (The View) ou encore Connie Britton (Nashville).

A Boston, une mère célibataire âgée d'une vingtaine d'années voit ses rêves se confronter à la réalité.

SMILF ne cherche pas à être une comédie à tout prix, juste une série qui raconte avec légèreté et un peu d’humour la dure réalité de la vie (de son personnage). Ce n’est pas aussi fort que Baskets (FX) par exemple mais la façon dont SMILF observe la vie de Bridgette, qui n’est pas toujours facile, c’est en prenant des moments difficiles pour elle mais plus drôle pour le téléspectateur dans le sens où l’on peut se dire que notre vie n’est pas si mal finalement. Avec ce premier épisode j’ai déjà envie de poursuivre l’aventure. Showtime a enfin trouvé un partenaire idéal à Shameless, en espérant qu’elle connaisse son petit succès et surtout qu’elle ne tombe pas dans tous les pièges du genre. Pour le moment ça tient debout et c’est une très bonne nouvelle. Frankie Shaw a le ton juste dans ce qu’elle raconte et aussi dans sa façon d’incarner le personnage qu’elle a créé. Son bébé est mignon comme tout avec ses cheveux frisés, donc je pense qu’il y a moyen que SMILF devienne une sorte de petite addiction pour moi dans très peu de temps. Cela me rappelle par moment Raising Hope en moins farfelu et absurde. J’espère maintenant que la suite sera du même acabit que ce premier épisode plein de tendresse, de légèreté et d’humour sur la vie et ses tracas.

Note : 9/10. En bref, une belle aventure qui commence.


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