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Critiques Séries : Loudermilk. Saison 1. Pilot.

Publié le 24 octobre 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Loudermilk // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Ron Livingston n’est pas forcément mon acteur de choix, mais il pourrait être quelqu’un de bon, surtout dans une comédie de Peter Farrelly (Fous d’Irène, Dumb & Dumber, Mary à tout prix). Et le résultat est assez décevant. Nouvelle comédie de Audience Network, je n’attendais rien de spécial ici. Je pense que le premier problème c’est que je préfère voir Office Space à nouveau que de suivre toute une saison de Loudermilk. La série propose des personnages que l’on a déjà vu des dizaines de fois ailleurs, des intrigues ressassant des thématiques que l’on a l’impression d’avoir vu spéculer au fil des années et des dialogues qui n’ont rien de particulièrement hilarant. Ce qui est dommage pour une comédie, même si celle-ci tire un peu plus sur la dramédie que la réelle comédie de situations. On retrouve alors la façon dont fonctionnent les comédies du câble, mais ce n’est pas la première fois qu’un truc de ce genre là ne parvient pas à faire prendre la mayonnaise. Ce n’est pas facile mais Loudermilk représente un peu une sorte de changement de direction pour la chaîne, qui développe ici un truc qui est bien loin de tout ce qu’elle a produit auparavant. Ensuite, le meilleur dans ce premier épisode ce n’est pas le héros, « Loudermilk », mais plutôt les autres personnages quand la série prend le temps de se concentrer sur eux.

Alcoolique en voie de rétablissement et adepte des substances illicites, le conseiller Dave Loudermilk traite mal à peu près tout le monde. Sans jamais s'excuser pour son franc parler, il a réussi à se faire détester de tous. Bien qu'il gère son problème d'alcool, la vie de Loudermilk fait un pas en avant, et 12 en arrière.

Et comme le héros prend énormément de place, les autres personnages sont remisés dans des espaces légèrement décevants, dans des intrigues de seconde zone qui n’ont pas encore l’intérêt qu’elles devraient réellement avoir. Dans le genre, je préférais des comédies comme Californication qui avaient réellement envie de parler de problèmes d’addiction et le faisait intelligemment (la plupart du temps). Là, c’est un peu trop passable pour donner envie d’être curieux. Le passé de Sam et de ses addictions n’est pas forcément ce sur quoi Loudermilk semble avoir envie de se reposer. Tout au long de l’épisode il y a des allusions à ce passé, mais ce n’est jamais fait de façon à ce que cela soit un moteur dramatique pour la série. Du coup, le résultat est assez loin de ce que j’avais envie de voir au départ. Le groupe de personnage composé de Sam, Allison, Ben et Claire pourraient fonctionner à la longueur mais je n’ai pas spécialement le temps de se concentrer là dessus pour le moment. A certains moments, le côté bienveillant et très amerloque du truc donne l’impression de voir une pâle imitation de ce que Cameron Crowe pourrait faire au cinéma (même si ce dernier n’a pas fait de bons films depuis un sacré bout de temps aussi).

Note : 3.5/10. En bref, je vais passer mon tour sur Loudermilk. J’espère qu’il s’en sortira de son alcoolisme mais je n’ai pas compris l’intérêt de la série et ce qui pourrait donner envie de poursuivre…


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