Christiane Chavane vit une deuxième jeunesse !
DU NEUF AVEC DES VIEUX
U Arena a été inauguré avec les Rolling-Stones. C’est bien les Rolling-Stones, ça me rappelle mes années de fac. En juin ce sont les Pink Floyd. Chouette !
Savoir que les jeunes vont écouter des groupes des années 70, c’est sympa, il n’y a plus de conflits de générations.
La prochaine étape sera un hologramme d’Elvis Presley, en attendant de remonter à Bing Crosby…
Ça s’appelle rentrer de plein pied dans la modernité. Où est donc la relève ?
GARE AU COCHON
Nos « féministes » s’activent farouchement contre le harcèlement sexuel. Jusqu’ici les cas de harcèlements étaient jugés au tribunal. Si un quidam utilisait son pouvoir, sa supériorité hiérarchique pour soumettre à ses volontés une collaboratrice (ou un collaborateur, ne soyons pas sexiste, d’ailleurs il y a parfois des femmes qui draguent leurs subordonnés ou élèves), la victime pouvait porter plainte. Le juge avait à vérifier si la plainte était réelle ou si c’était le résultat d’une basse vengeance d’un ou d’une employée mis à la porte pour d’autres motifs. Dans la pratique il est vrai que les victimes hésitaient souvent à porter plainte. Doit-on pour autant en arriver au système américain où un homme ne peut plus monter dans un ascenseur seul avec une femme de peur de se faire injustement accuser d’agression sexuelle ?
Il est assez cocasse, au demeurant, de voir tous ces donneurs de leçons du show-biz s’étriper en public pour leurs histoires de fesses, histoires dans lesquelles les agresseurs et les agressées me semblent porter une responsabilité – disons – partagée. Tout comme dans les milieux politiques.
Quant au harcèlement de rue, n’en parlons pas. Messieurs, dorénavant avant de vous adresser à une passante pour lui demander l’heure ou votre chemin, investissez dans une montre ou un GPS, sinon elle convoquera la maréchaussée. Il vous sera interdit de sourire à une femme, moins encore de la regarder, baissez les yeux vers le trottoir. Et si d’aventure il vous venait à l’esprit de rattraper une personne qui trébuche, surtout n’en faites rien, attendez qu’elle s’étale et appelez les secours si elle se fait mal, mais ne l’aidez pas à se relever.
Non qu’il soit agréable de se faire siffler dans la rue ou s’entendre faire des propositions foireuses par des dragueurs lourdingues, mais jusqu’ici les femmes étaient capables de répliquer ou d’ignorer sans aller chercher le gendarme, qui devrait avoir mieux à faire.
Précisons tout de même que cela ne concerne que les hommes blancs ou jaunes et non musulmans, pour les autres, personne ne portera plainte, ce serait du racisme.
Quoi qu’il en soit le lynchage #balancetonporc via les réseaux sociaux, sur la base de délations sans preuves qui peuvent avoir de tous autres motifs que l’agression sexuelle ou le harcèlement, est ce qu’on peut imaginer de pire. Une société où chacun, pour se venger de son voisin, patron, ex petit ami ou que sais-je d’autre, peut livrer anonymement son « ennemi » à la vindicte publique, le faire passer pour ce qu’il n’est pas, juste sur dénonciation, c’est une société totalitaire digne de celles que nous avons connues dans un passé pas si lointain et que personne n’a envie de voir revenir.
Nous sommes en train de fabriquer une société de frustrés. Les procès en harcèlement aux USA ont une seule conséquence : il n’y a jamais eu autant d’agressions sexuelles et de viols. Forcément, puisque toute tentative de comportement un peu trop « galant » est gravement punie. C’est peut-être le but poursuivi finalement : on nous prépare peu à peu à la sharia : les femmes sortiront couvertes.
L’avenir s’annonce joyeux. Bah, tant qu’on peut écouter les Rolling Stones… et Guy Béart.