A la suite du scandale Weinstein, et du hashtag #balancetonporc sur twitter, le hashtag #MeToo est apparu sur les réseaux sociaux, d’abord aux USA, puis par contamination virtuelle, dans le monde entier. Explications (source):
Le 19 octobre, la journaliste Carole Galand avait proposé sur son blog de faire sortir dans la rue le hashtag #MeToo (« Moi aussi »), utilisé sur les réseaux sociaux [d’abord aux États-Unis] pour dénoncer le harcèlement et les agressions dont sont victimes les femmes, « pour aller à la rencontre de la vraie vie ». Le collectif des Effronté.e.s s’est associé à ce projet et organise également dimanche une « action contre le manspreading » [la tendance qu’ont certains hommes à prendre trop de place dans les transports en commun].
« J’ai vu un nombre impressionnant de #MeToo se déployer sur les réseaux sociaux et j’ai pensé qu’il fallait faire de ce mouvement plus qu’un hashtag, a expliqué Carole Galand, sur RFI.
En France, cela s’est traduit par plusieurs manifestations, dont le Huff Post a publié la carte géo-dynamique ici. Un événement facebook a également été créé pour l’occasion, rassemblant plusieurs milliers de personnes. Alors que partout ailleurs les manifestations se sont déroulées sans incidents, il se trouve que l’actualité braque ses phares sur Toulouse, précisément. Pourquoi ? Inutile de vous faire un dessins sur la manière dont fonctionne mal le système d’information de notre pays, comme souvent ailleurs aussi : le buzz se nourrit surtout de spectaculaire, de tout ce qui peut prêter matière à scandale. Or, il se trouve, Ô joie des communicants en mal d’inspiration, qu’il y a eu des heurts entre deux camps de féministes présentées partout dans la presse comme « radicales ». Si l’on ne se contente pas de mots, on observe la réalité. Les faits sont qu’une poignée de soi-disant féministes qui défendent les droits des femmes si et seulement si elles ne sont pas musulmanes a voulu perturber la manifestation. Elles ont aussitôt été refoulées, à juste titre. Pas de quartier pour les fachos. Une élue FN de Paris résume très bien leur version du féminisme, dépourvue de toute arrière pensée électoraliste, ça va de soi : …
Avec des féministes pareilles, je veux bien n’être qu’un homme et ne pas maitriser toutes les subtilités du féminisme intersectionnel, mais quand même faut pas pousser. Quand on sait que tant de femmes de cette confession sont régulièrement agressées uniquement parce qu’elles portent un voile, on ne peut pas franchement appeler ça du féminisme, ou alors on m ‘aurait menti… Utiliser une telle cause à des fins si dégueulasses, ça ne grandit vraiment pas. Mais bon on sait bien, parmi celleux qui se préoccupent réellement de défendre les droits de TOUTES les femmes ce que vaut le féminisme d’extrême droite (voir ici).
Ps. Bravo à celleux qui ont repoussé l’agression fasciste. Pas de fachos dans nos quartiers, et pas de quartiers pour ces soi-disant féministes là… pour qui toutes le femmes ne se valent pas.