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Critiques Séries : Damnation. Saison 1. Pilot.

Publié le 08 novembre 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Damnation // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Avec Damnation je me demande si USA Network ne cherche pas à avoir son Hell on Wheels. Surtout que l’on retrouve Christopher Heyerdahl qui n’était autre que le Swede dans la série de AMC. Ici, il est Don Berryman, un personnage complètement différent. Mais au delà du casting plutôt solide qui l’entoure (Logan Marshall-Green, Killian Scott, Sarah Jones), je trouve que ce premier épisode rassemble tout ce qui peut fonctionner sur une série de ce genre là. Créée par Tony Tost (Longmire), la série rassemble alors les aventures d’un pasteur avec un passé mystérieux, un homme avec une réputation meurtrière et bien entendu toutes ces histoires de meurtres, de sang, où chacun a l’espoir que cela puisse probablement changer. USA Network cherche ici une série western qui lui sied plutôt bien même si ce premier épisode échoue en partie. La série se concentre alors sur des chapitres assez obscures de l’histoire des Etats-Unis de l’épique : la Farmers’ Holiday Association, un mouvement agriculteur protestataire des années 30, la Black Legion, un groupe proche du Ku Klux Klan. Le moins que l’on puisse dire c’est que Damnation ne se concentre pas sur les aspects les plus reluisants de l’Histoire du pays. Mais c’est une bonne idée car je suis sûr et certain que la série aurait pu faire d’autres choses.

Durant les années 1930 dans une petite ville de l'Iowa, Seth Davenport se fait passer pour un pasteur pour créer une insurrection. Mais Creeley Turner s'oppose à lui par tous les moyens. Les deux hommes partagent par ailleurs un secret commun.

Pour le moment, la série installe ses personnages et comme le pilote de Hell on Wheels dans le passé, c’est un brin décevant. Cela a un intérêt, il y a aussi un rythme qui s’installe mais je ne suis pas sûr et certain que cela fonctionne aussi bien que j’aurais pu le souhaiter. Depuis qu’il y a eu Deadwood sur HBO, j’ai l’impression que plusieurs séries cherchent à lui ressembler sauf que Damnation est bien loin de Deadwood et je pense que comme Hell on Wheels elle peut faire son chemin au fil des années si elle apprend de ses erreurs. Il est difficile encore de voir où est-ce que tout cela va bien pouvoir nous emmener. Il y a des tas de trucs très classiques pour une série de ce genre là donc il va falloir que la série décante le tout. Il y a même du sexe, comme si le but ici était de ressembler aux séries de AMC (et au côté osé de la chose). Finalement, Damnation est une série passionnante au premier abord, mais qui va devoir muscler ses intrigues et surtout ses personnages afin que cela puisse devenir une série à suivre absolument chaque semaine. Pour le moment ce n’est pas le cas mais l’on peut apprécier les efforts que la série fait pour au moins rendre curieux.

Note : 5/10. En bref, correct.


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