Nous avions appris à tirer au fusil et à la mitrailleuse (PM 49) pendant une douzaine de séances. Je m’en étais assez bien tiré, n'avait blessé aucun de mes compagnons d'armes, mais l'expérience ne m'avait pas particulièrement marqué.
C'était en fin d'automne, le temps était brumeux, humide et froid et mon esprit était complètement concentré sur toutes les autres choses que j'aurais pu faire si je n'avais pas été coincé au service militaire, comme rechausser les skis, par exemple.
