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Rupture. Lettre de

Publié le 16 novembre 2017 par Alexcessif
Rupture.  Lettre de "Je t’ai roulé une pelle comme un raque un ticket d’entrée au cinoche parce ta bande annonce m’intriguais. Et surtout je n’avais pas le temps. A bientôt cinquante piges j’ai encore des mômes à torcher, il me faut trouver une idée de menu pour ce soir et la baraque n’est pas finie de payer. Alors  j’ai ressorti mes copiés/collés qui t’ont tourné la tête comme un puceau se cuite à sa première boum et t’as confondu mon Q avec celui de Sophie Marceau. Toi tu gamberges en boucle pourquoi une libertine n’avale pas ton sperme comme une vieille nympho à l’arrière d’une bagnole et puis tiens, je t’annonce qu’il ne faudrait pas me prendre pour une salope parce que je suis juste curieuse de vérifier s’il y a une bite dans chaque braguette. Alors tu peux m’enculer si ça t’amuse mais je n’ai eu qu’un seul amant. Se donner sans appartenir ça te parle, mon amour ? Estime-toi heureux que je me souvienne de toi comme de mon premier Tampax qui, entre parenthèses, m’a donné plus de sensations que ta trique qui a le trac dés qu’un poil de Q est de travers. D’ailleurs ça m’étonne que ce weekend tu aies pu te vautrer dans la chair flasque et molle d’une chatte moisie admirative de tes gribouillages cinq fois en vingt quatre heures avec une trique de compète. Elle a payée pour les autres. T’as dû baiser le samedi et vomir le dimanche. Il paraît qu'il y a de la joie dans la chair triste. C'est ce que j’aime chez toi, tu prends ta bagnole pour aller te rincer la queue aux pieds d'une cathédrale en toc et t’es capable de prendre un TGV pour aller baiser à Paris une gonzesse qui habite à coté de chez toi. Et puis c’est juste que t’es un peu moins con que les autres et encore ça dépends des moments …et aussi ce que j’aime bien, c’est que t’es réglos et t’es assez marrant, enfin parfois. Sans être vraiment amoureuse, je t’aime bien et j’aime bien t’étonner en te traitant comme un homme, enfin tu vois ce que je veux dire. Je t’ai gardé en tête de gondole le temps d’un printemps et tu lèches nos derniers instants comme un môme s’attarde sur le fond d’un pot de Nutella. Tu peux toujours courir pour sentir ma langue s’enrouler autour de la tienne. Regarde, il est essoré ton pot de Nutella ! Couvre-toi, on annonce du mauvais temps"

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