Happy Birthdead // De Chistopher Landon. Avec Jessica Rothe et Israel Broussard.
Le grand fan de films d’horreurs que je suis se devait d’aller rendre visite à Happy Birthdead. Christopher Landon à qui l’on doit Paranormal Activity : The Marked Ones et surtout l’écriture des volets 2 à 4 de la franchise, nous plonge ici dans un univers bien différent qui n’est pas sans rappeler les teen-movies d’horreur que l’on pouvait voir fleurir au début des années 2000. C’est sous la houlette du producteur Jason Blum (Get Out, American Nightmare) que le réalisateur nous raconte l’histoire de Tree, cette étudiante maudite. Si les retournements de situation sont souvent prévisibles (notamment le twist final), le film n’en reste pas moins efficace. Il y a tous les codes du cinéma d’horreur du genre qui nous offre un voyage assez sympathique. Notamment le masque du méchant qui n’est pas sans rappeler Mortelle St Valentin. Les références sont là mais le film tente aussi d’avoir sa propre patte qui est pour le moins assez bonne elle aussi, apportant quelque chose en plus au visuel général de la série. Le film n’oublie pas le second degré avec un brin d’humour toujours le bienvenu qui permet au film de ne pas tomber dans le gore uniquement gore gratuit qui peut parfois être une faiblesse de ce genre de films.
Prisonnière d’une boucle temporelle, Tree, étudiante, revit sans cesse le jour de son meurtre. Une journée apparemment banale qui s’achève systématiquement par sa mort atroce. Finira-t-elle par découvrir l’identité de son tueur ?
Grâce à cette nostalgie du film d’horreur des années 2000, Happy Birthdead parvient à séduire un public averti qui saura reconnaître dans tous les twists du film un truc qui lui rappelle cette belle époque. Le mélange des genres est quant à lui plutôt bien utilisé, et Jessica Rothe (La La Land) s’en sort plutôt bien dans le rôle de Tree. On peut également saluer le jeune Israel Broussard qui ne démérite pas non plus dans ce rôle de petit étudiant passe partout qui finalement devient une crème attachante. Il y a bien entendu des trucs un peu absurdes et Happy Birthdead tire parfois du côté de choses qu’il ne maîtrise pas totalement. Disons que c’est ce qui rend un peu ce film prévisible alors qu’il aurait pu être un brin plus surprenant à certains moments quand les révélations pleuvent. Du coup, Happy Birthdead ne nous offre certes pas un vilain à la hauteur d’un Ghostface par exemple, mais cela permet tout de même de rappeler que ce genre là existe encore et qu’il n’est pas mort. J’espère que cela peut relancer le genre que Scream avait en bonne partie démocratisé il y a près de 20 ans maintenant.
Note : 7/10. En bref, un plaisir coupable assumé.