Le jour où mes amis de gauche, comprendront que l’Islamisme ne doit pas être considéré comme une variante de l’Islam, mais comme sa négation même, ils comprendront que le combat contre ce fléau ne peut être efficace que si notre combat commun est compris par tous comme un combat pour l’Islam contre une hérésie rétrograde et meurtrière. Le mode de penser dit laïque, est issu de la philosophie des lumières, et son positionnement par rapport à la métaphysique religieuse chrétienne, avec laquelle il a conclu un accord de cohabitation et de tolérance réciproque depuis Thomas d’Aquin, ne peut être reconduit, pour clarifier les rapports entre Les Lumières et l’Islam.. Contrairement aux apparences, lorsque Youssef Seddik observe que nous n’avons jamais lu le Coran, cette position n’est ni celle d’un laïque ni celle d’un philosophe métaphysicien. Il se positionne,, en fait dans l’héritage de l’Islam que Bourguiba a enseigné à notre génération et que pour des raisons d’opportunité politicienne, personne ne revendique depuis les débuts des années soixante jusqu’aujourd’hui .Tant que j’’entendrais des hommes et des femmes de gauche considérer Ghanouchi comme un Cheikh et non pas comme un aventurier charlatan , sans foi ni loi, ils continueront à le cautionner dans sa prétention à être le défenseur de l’Islam. La majorité de mes amis de gauche sont, en réalité beaucoup plus proches de l’Islam coranique que ne l’est ce cynique ignorant . Essayez de comprendre que continuer à vouloir lutter contre l’Islamisme, de l’extérieur de l’Islam coranique, c’est se condamner à être éternellement perdant, avec tout ce que cela implique comme conséquences sur l’avenir de notre peuple.