Alain Rey : « Avec la langue, c’est l’usage qui prime, c’est lui qui a raison ! »
Complètement d'accord. On ne bouge pas la langue par un décret idéologique et dogmatique. Celle-ci s'est constituée par affinement progressif et stabilisation historique autour de la 'nation française' en un lent processus de maturation codifié peu à peu par la littérature, la poésie, les écrits scientifiques et juridiques. Elle n'a pas a être un enjeu de luttes de pouvoir : elle est un paysage commun qu'on ne peut pervertir d'un coup de baguette législatif, tordre par rodomontades militantes assez staliniennes au fond. Que quelques enragés décident de biffer notre bien commun en le raturant et le saccageant de la sorte ne montre que leur morgue égalitariste qui cherche à écrêter tout ce que leur idéologie sectaire voit sous le spectre déformant d'une supposée inégalité. Si les mentalités évoluent, la langue évoluera d'elle même et c'est prendre le problème en sens inverse que de vouloir raboter subjectivement la complexité historique du français par un dictat univoque, belliqueux suintant le ressentiment mal placé. Point. Et pas de "e" après...

L'écriture inclusive est une écriture illisible qui n'a rien de féministe. C'est une stupidité et une lubie de bobos faussement féministes! Cela compliquerait l'apprentissage du français par nos enfants.
— Lydia Guirous (@LydiaGuirous) 21 novembre 2017