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Energie Démocrate, un cran au dessus.

Publié le 02 juillet 2008 par Antoinekowalski

Lors du dernier débat de la campagne pour le Bureau National des Jeunes Démocrates au siège, l'équipe d'Energie Démocrate a pu apparaitre à l'image de sa campagne, un cran au dessus malgré un vrai débat manqué.

Débat manqué parce que la partie adverse n'a pas cessé d'esquiver et de botter en touche sur les points de litige. Débat manqué parce que l'animation manquait de punch et ne faisait pas très pro malgré une bonne volonté apparente. Dommage quand on connaît les enjeux. Pour autant cette volonté de consensualité dans la présidence des débats me semble devoir être attribuée à la crainte d'une "dérive". Mais n'est pas là aussi la force du débat que cette "dérive"? Mieux vaut un bon échange bien vif, bien fort que la mollesse de coups mouchetés. Bref les candidats n'ont pas pu montrer tout ce qu'ils avaient dans les tripes. 

Pierre Braun malgré ce débat volé a tout de même pu présenter avec force et conviction le programme Energie Démocrate préparé, amendé, et pesé pendant plusieurs mois. Tout y est passé avec ce plan rigoureux: Objectifs et moyens point par point. Voilà de quoi rassurer des militants qui se demandent où ils vont.

Les points de litiges entre les deux candidats n'ont pas pu faire l'oeuvre d'un échange franc par la faute des paroles coupées, des changements de sujet et par l'absence de réelle adversité tant parfois Frank Faveur et Alexandre Labarthe pouvaient apparaître en désaccord profond. Peu de complicité entre eux visiblement. Peu de regards, peu d'échanges et d'accords pendant ces trois heures de débat.  Ce qui n'a pas manqué entre les deux zigs d'Energie Démocrate.

Chez Engagés des divergences multiples à tel point qu'Alexandre Labarthe a pu dire avec assurance pendant la séance des questions d'actualité que "les Français ne veulent pas d'Europe sociale". Sourcils froncés de toute la salle. Pierre Braun et Mehdi Benchoufi ont pu donner sur ces questions d'actualité une vraie dimension, pertinente et franche. Là où pour Frank Faveur et Alexandre Labarthe l'on pouvait sentir le malaise, il y avait la concision et la volonté de Mehdi et Pierre d'élever le débat, un cran au dessus. 


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