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L’objet indispensable n°4

Publié le 02 juillet 2008 par Juval @valerieCG

Trop trop bôContinuons notre étude des objets apparemment les plus étonnants, les plus incongrus et qui se révèlent au final les plus utiles. Nous parlerons aujourd’hui d’un objet à la pérennité évidente ; le Johnny Hallyday.

Le Johnny Hallyday ne s’est pas toujours appelé ainsi ; il avait au départ un nom beaucoup plus francophone ; mais son exportation aux quatre coins du globe lui a valu d’être renommé avec un nom plus prononçable par ses usagers anglo saxons. Nous noterons aussi que s’inventer un concepteur américain est toujours plus vendeur ; imaginez s’il s’était appelé Johnny Moulinex.

Les seventies une période difficile

Les américains avaient le Elvis Presley, d’abord vendu sous forme de tronc dans les fifties, de plein pied ensuite, puis sous forme cylindrique dans les 70’s (livré avec paillettes, laxatifs et somnifères), les français avaient le Johnny Hallyday. On n’a pas perdu au change, je dis.

sexy
Il y a au cours des quarante dernières années, différents modèles de Johnny.
- le Johnny bad boy ; une sorte de James Dean français.
- le Johnny disco : vendu avec col pelle à tarte (et pas tête à claques) et boules quiès.
- le Johnny rangé : vendu avec lunettes (trois paires) et loup (enfin husky un loup ca fait trop peur).

Au cours des années, on a apporté au Johnny de nombreux accessoires comme le Sylvie, l’Adeline ou le Laetitia. Nous noterons un rajeunissement exponentiel des accessoires.

Trop beau !

Le Johnny n’a pu se vendre en Belgiquetrop de moules dans la même contrée risquait de couler l’économie locale.
Le Johnny s’est récemment exporté dans des contrées extra européennes où vous pouvez trouver également accessoires sportifs, culinaires et cinéphiles.

Le Johnny est désormais à l’usage exclusif de 53 % des français. Les autres lui préféreront le Bénabar ou la Zazie.


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