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descendant la rue des Courètes, à son extrémité, je suis face à la troisième bibliothèque de l'Antiquité: la bibliothèque Celsius

Publié le 09 décembre 2017 par Micheltabanou
descendant la rue des Courètes, à son extrémité, je suis face à la troisième bibliothèque de l'Antiquité: la bibliothèque Celsius

Je poursuis ma descente de la rue des Courètes pour atteindre à son extrémité le plus majestueux et fin des monuments d'Ephèse : la bibliothèque Celsius. , située à flanc de colline, offre une vue splendide sur ce site. Elle commence au Prytanée et s'achève à la bibliothèque de Celsius. Les Courètes étaient les prêtres qui traversaient cette rue pour y célébrer Artémis, la grande déesse. On croise dans cette rue de nombreux thermes et tout autant de stèles. L'art de vivre à l'époque antique y est subtilement symbolisé par les restes des vastes demeures, lesquelles sont finement décorées de mosaïques dont sont conservées quelques metres carrés.

Celsius Polemaeanus gouverna l'asie mineure romaine au début du deuxième siècle. Selon une inscription en grec et en latin figurant sur le côté de l'escalier frontal, son fils, le consul Tiberius Julius Aquila érigea cette bibliothèque en l'honneur de son père en 114. Celsius y fut inhumé. La bibliothèque contenait 12000 rouleaux disposés dans des niches murales. Elle était la troisième bibliothèque du monde antique après celle d'Alexandrie ( en Egypte ) et de Pergame ( aujourd'hui en Turquie ). Architecturalement un vide de 1 mètre séparait les parois extérieures de celles intérieures permettant ainsi d'éviter l'humidité et des variations de températures ! Ce monument s'insérait parmi d'autres et pour lui donner l'impression d'être plus grand les architectes d'alors eurent recours à une astuce en établissant une base convexe à la façade pour accroître la partie apparente de la partie centrale. Les colonnes et les chapiteaux du centre sont plus larges que ceux des extrémités. Les quatre niches de la façade accueillent les statues de : Sophia (la Sagesse), Arèté (la Vertu), Ennoia (la Raison) et Epistémé (la Science).

Je reprends mon chemin encore ébloui par cette merveille et profite d'un ciel bleu qui rivalise avec ce bleuté des flots d ela côte égéenne.


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