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La question en retard

Publié le 10 décembre 2017 par Pantoled

Oui, je sais, il est 20/02, et si vous êtes pas contents c’est la même chose.

Jean-François Copé est-il un pain au chocolat ?

Premièrement, on dit « chocolatine ».
Deuxièmement, cela me semble évident. N’avez vous jamais remarqué le côté un peu feuilleté, et pourtant moelleux, de Jean-François Copé ? La prestance chocolatée qui se dégageait de ce grand homme ?

Sachez que, dans les cercles initiés et les hautes sphères, il est possible de louer Jean-François Copé pour la modique somme de 10 centimes.
Et pour 15 centimes, on vous le loue avec la finition dite « du discours », où Jean-François Copé vous achève avec l’un de ses plus beaux discours politiques.

Jean-François Copé est la chocolatine de la politique.

Petit, compact, fourré, il offre un peu de douceur dans ce monde de brutes.
En effet, là où les politiques s’entre-déchirent, nouent des alliances et ensuite se trahissent, Jean-François Copé, lui, se contente de se tenir là et de sourire, calme et puissant dans son immobilisme, tel la viennoiserie du silence paisible que personne ne va venir emmerder, parce que Jean-François Copé n’est une menace pour personne.
Pas même les croissants.
Car les croissants se trouvent plus menacés par Vincent Placé que Jean-François Copé. C’est vous dire.

Jean-François Copé est la chocolatine de l’innocence. Toujours là pour aider, on a envie de le conserver au chaud, afin qu’il garde à tout jamais son moelleux.
Mariages, anniversaires et bar mitzvahs, Jean-François Copé sera présent avec son synthé. Et, pour quelques deniers supplémentaires, ce déglingo de la fiesta sort ses platines et devient, le temps d’une soirée, DJ Chocolatine.

Sachez que, dans le milieu, on l’appelle El Chocolatino.

La légende raconte qu’une fois, il aurait mixé tout un set avec des croissants au beurre.

De plus, Jean-François Copé a du style comme vous n’en aurez jamais. Oubliez tous vos Mélenchons révolutionnaires, vos Ruffier Guevara et autres Macron aussi novateurs qu’un AS400 en 2050.
Le vrai SWAG, c’est Jean-François Copé.

Jean-François Copé n’a pas le temps pour vos bêtises. Les journalistes, lorsqu’ils osent venir l’embêter, lui posent des questions sur de vrais sujets. Par exemple, le prix du pain au chocolat (on dit chocolatine).
Vous vous rappelez des questions posées aux autres hommes et femmes politiques ? Non. Vous n’avez retenu que cette question. Et non seulement vous vous en souviendrez des années plus tard, mais en plus le mec aura eu l’audace d’enflammer Twitter avec sa réponse.

La classe a un visage, et c’est celui de Jean-François Copé. Pendant que vous essayez de faire du bruit avec vos gros sabots, Jean-François Copé n’a qu’à enfiler ses chaussons (aux pommes) pour que tous les regards se braquent sur lui.

Ce type a tué le game.
Jamais vous n’arriverez à la cheville d’une telle chocolatine.
Le mec a fait 0.3% pour la primaire de son propre parti en 2016, et a l’outrecuidance de continuer la politique. Tout est dit.

C’est ce qui s’appelle le culot.

Prenez-en de la graine.



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