Superstition // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Mario Van Peebles est plus connu pour avoir écrit et mis en scène des films de seconde zone comme USS Indianapolis (avec Nicolas Cage) ou Red Sky (avec Cam Gigandet). Il se retrouve ici héros et créateur de Superstition, nouvelle série de Syfy, avec Joel Anderson Thompson (Battlestar Galactica) pour l’épauler. Avec cette série, j’ai l’impression que Syfy veut son Supernatural à elle. En effet, nous avons des chasseurs de monstres de père en fils, un besoin de sauver le monde sans qu’il n’y ait véritablement de quoi être des héros puisqu’ils font tout cela sans que personne ne le sache. Dans ce premier épisode, des références sont faites qui ne sont pas sans laisser imaginer que Superstition assume ses ressemblances avec la série de The CW. Cela ne veut pas pour autant dire que la série ne cherche pas à être novatrice ou différente car les intrigues ont des ambitions différentes et l’envie de nous raconter une histoire qui change un peu. Notamment par le lieu puisque nous sommes à la Nouvelle Orléans (et pas sur la route comme les frères Winchester). On suit alors les aventures de la famille Hastings, tenant une maison funéraire à La Rochelle en Géorgie. Ils sont là pour garder les lourds secrets de la région, notamment les maisons hantées, les cimetières étranges et le passé terrible de cette famille.
Dans une petite ville de la Nouvelle-Orléans, un portail relie notre univers à un monde aussi mystérieux que sombre... La famille Mosley, gardienne du portail, possède une maison funéraire renfermant les plus dangereux secrets de cette ville.
Si Superstition assume son côté surnaturel, les parties les plus sentimentales de ce premier épisode ne sont pas les meilleures alors que la série appuie sur les séquences émotion avec de la musique prépondérante qui n’aide pas spécialement à se sentir totalement impliqués. Si Mario Van Peebles ne s’en sort pas trop mal derrière la caméra, j’aurais bien aimé que le scénario soit un brin plus efficace et lisible qu’il ne l’est réellement ici. Il y a cependant des atouts qui font aussi le charme de Superstition et qui donnent envie de poursuivre l’aventure au delà. Notamment le fait que nous sommes face à une famille afro-américaine, mais aussi le lieu qui change de ce que l’on peut habituellement voir ou même le casting qui est plutôt convaincant dans sa globalité. De plus, le twist de la fin de ce premier épisode donne envie d’en voir plus. Il va cependant falloir que la suite de la saison se démarque des inspirations que Superstition assume. Le divertissement est présent et a du potentiel, donc je vais laisser une chance à cette série qui a le mérite de s’amuser avec des révélations et un vilain qui a de quoi être suffisamment charismatique.
Note : 5.5/10. En bref, avec un certain potentiel Superstition propose ici un divertissement surnaturel qui a de quoi rendre curieux.