Ryanair avait déjà exprimé son mécontentement il y a quelques mois, c’est aujourd’hui sa cousine Easyjet qui fulmine.
La compagnie low-cost estime que l’agence de voyages en ligne Expedia, ainsi que d’autres agences britanniques, pratiquent une technique abusive pour vendre ses billets d’avion sans son autorisation. La méthode en question s’appelle le screen scraping, et consiste à envoyer un robot récupérer les informations de chaque vol sur le site Internet d’Easyjet, afin de vendre les billets d’avion en question par la suite.
Le problème ici : en plus de ne pas avoir l’autorisation d’effectuer cette opération, les agences concernées revendent bien évidemment chaque billet avec une commission de quelques euros. De quoi énerver les compagnies à bas prix, déjà malmenées par la hausse du baril de pétrole et qui font la course au gaspillage.
Easyjet menace de porter l’affaire en justice si Expedia et consoeurs fond la sourde oreille. D’autres sites français pourraient être inquiétés par ce rappel à l’ordre.