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Star Wars: Episode VIII: The Last Jedi (Ciné)

Publié le 26 décembre 2017 par Bigreblog

Hello la blogo et Joyeux Noël un jour en retard! 🙂

Pour vous offrir le plus beau cadeau du monde, je me suis décidée à descendre du nuage sur lequel je me trouve depuis plusieurs jours pour ENFIN vous présenter ma review personnelle de The Last Jedi.

Rappelez-vous de qui je suis, ça vous donnera des indices sur ce que j’en ai pensé!

No spoilers inside!

🙂

Alors que Rey rencontre enfin Maitre Skywalker et lui demande de la former, la Résistance fait face à des attaques de plus en plus violentes de la part du Premier Ordre. Un affrontement de taille ne tardera visiblement pas…

Star Wars: Episode VIII: The Last Jedi (Ciné)

Vous me connaissez (ou peut-être pas), vous devez donc savoir que je suis fan de Star Wars depuis mes six ans. Cela fait donc vingt ans que les mots « A long time ago, in a galaxy far far away… » me mettent toute chose. Je dois bien avouer que lorsqu’ils sont apparus sur l’écran de cinéma vendredi soir, j’ai eu des frissons partout.

The Force Awakens, bien que détesté par de nombreux fans qui trouvaient les similitudes avec A New Hope trop présentes, ne m’avait pas choquée ni ennuyée. J’avais pris le parti de le voir comme un hommage au tout premier opus sorti en 1977, et cela m’a permis de l’apprécier comme il se devait.

Un film dans lequel une Jedi féminine était ENFIN mise en avant, dans lequel des personnages forts étaient introduits, un film qui ne me montrait mon époux…que vingt secondes… XD

Oui, si vous passez par ici pour la première fois, vous lirez ces mots avec étonnement: Luke Skywalker est mon mari. Cela fait vingt ans que je me suis mariée avec lui dans mon jardin dans une cérémonie privée. Voilà.

😛

The Last Jedi suit TFA directement, avec une scène d’ouverture qui fera date car c’est sans pouvoir me tromper celle qui m’a fait le plus rire de la saga. Patte de Rian Johnson (qui a réalisé quelques épisodes de Breaking Bad) ou pas, c’est du génie.

Tout naturellement, on aurait pu s’attendre à ce que ce film-ci soit une réécriture de l’épisode V, Empire strikes back, mais il n’en est rien. Certes, bien sûr, les références fusent (de partout), mais pas uniquement pour le V, non, pour la trilogie originale toute entière! Des références savoureuses qui feront sourire les fans de la première heure, et qui intrigueront les novices jusqu’à ce qu’ils visionnent les trois meilleurs épisodes.

😉

En fait, j’ai vraiment VRAIMENT apprécié les changements de ton et les nouveautés que nous a apportés cet opus. Je sais que nombre d’autres fans hard-core ne seront pas d’accord avec moi, trouvant ces changements et nouveautés trop « convenient » peut-être, trop « Disney » aussi parfois, mais je n’ai jamais trouvé que les studios à la souris avaient dénaturé le propos, donc voilà.

Call me stupid if you want, mais j’ai adoré.

La seule chose qui m’aurait dérangée (question de montage), ce sont les passages où les protagonistes sont tous séparés les uns des autres, et où on nous fait un film choral à grands coups de « toi deux minutes, toi trois minutes, puis toi deux minutes, puis… ». Un montage un peu déroutant parfois.

Question casting?

John Boyega est sans surprise un peu plus effacé dans cet opus, son personnage de Finn ayant quelque peu muté depuis TFA.

😉

Daisy Ridley crève par contre l’écran, de par son minois adorable et de par son jeu qui s’est grandement diversifié depuis le dernier film. Rey est plus complexe qu’elle ne l’était, et surtout plus badass. Bien plus badass.

Oscar Isaac et son Poe se détachent eux plus franchement de Han Solo, dont on aurait un temps pu croire qu’il était la réécriture. Il n’en est rien, et il a probablement l’évolution la plus intéressante de cet épisode VIII.

Carrie Fisher aura eu son moment de gloire indéniable, cette fois-ci. Moins présente et plus passive dans le film précédent, elle est, et Leia avec elle, plus active et surtout plus fidèle à la princesse têtue et combative de la première trilogie. Elle nous manquera.

Côté obscur, Adam Driver est un peu moins emo que dans le précédent, mais toujours aussi tête à claques. Je le félicite parce que Kylo Ren ne doit pas être un rôle facile à jouer.

Star Wars: Episode VIII: The Last Jedi (Ciné)

Domhnall Gleeson en Général Hux est vraiment méconnaissable de méchanceté et de bêtise, ce qui le rend pour la première fois de sa vie moche, c’est dire; tandis que Gwendoline Christie démontre une fois de plus sa badasserie naturelle en Captain Phasma.

Andy Serkis aura eu la vie facile avec le rôle du Supreme Leader Snoke, mais j’attends Black Panther avec impatience pour ENFIN le revoir avec sa vraie tête. Il serait temps.

Je ferai coucou en passant aux trois nouveaux personnages de cet opus, Rose, incarnée par Kelly Marie Tran; l’Admiral Holdo, incarnée par Laura Dern; et DJ, joué par le génialissime Benicio Del Toro.

Mais vous l’aurez remarqué, j’ai laissé volontairement de côté un personnage, tout simplement parce que c’est lui qui rend ce film génial. Je le dis de manière objective, mais après plusieurs jours de réflexion, the fact remains. Sans lui, The Last Jedi n’aurait définitivement pas le même gout.

Mark Hamill est né au cinéma en jouant Luke Skywalker. C’est indéniable, il le sait lui-même. Des milliers de personnes à travers le monde lui vouent un culte pour la simple raison qu’il a, un jour, appris que Darth Vader était son père. Depuis, il rend hommage à la trilogie originelle dès qu’il le peut.

(Suivez-le sur Instagram d’ailleurs, c’est du pur caviar…)

Luke a évolué, et pas forcément en bien, mais il reste la pièce principale de la Résistance, l’homme qui peut sauver ou mettre à mal la galaxie. Celui qui a ramené l’équilibre dans la Force, ce n’était pas son père, c’est lui, et de fait, sans lui, la galaxie ne tourne plus rond.

A grands coups d’humour typiquement Mark et de scènes savoureuses qui montrent aussi qu’il n’a rien perdu de sa badasserie, Luke Skywalker est donc celui qui fait de The Last Jedi un bon film. Je l’en remercie, et je suis fière d’être son épouse.

😛

Bref, pour résumer, TLJ fait de nombreuses références aux films des années 70-80, toujours de manière respectueuse, tout en se détachant des canons des Star Wars pour se forger une place particulière et individuelle. Vraiment appréciable.

Note: 8/10 (scénario: 8/10jeu: 8/10BO: 8/10suite: 8/10)

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