Magazine Côté Femmes

Se faire respecter

Publié le 25 octobre 2017 par Newton14

[contact-form]

<a href="http://polldaddy.com/poll/9859833">Take Our Poll</a>Les vendeurs trouvent en nous une proie idéale. Nos amis s’immiscent dans notre vie privée. Notre
conjoint accapare tout l’espace vital. Et, comble de malheur, notre patron nous réduit à l’esclavage. Mais
pourquoi donc ne parvenons-nous pas à nous faire respecter ?
Marielle a accepté un poste de directrice dans un vieil hôtel, avec mission de le remettre sur pied. Elle ne
ménage pas sa peine pour satisfaire son nouveau patron. Une fois les rénovations terminées, le système
de réservation élaboré et le personnel embauché, le maître des lieux la remercie tout simplement de ses
services. Comme si cela ne suffisait pas, son propriétaire n’honore pas ses engagements, et son chum, de
son côté, l’incite à délaisser ses activités professionnelles afin qu’elle se consacre un peu plus à lui. «Je ne
comprends pas, avoue Marielle à un gourou des relations humaines qu’une amie lui présente. Je suis
toujours très gentille avec les gens et ils ne cessent de profiter de moi». La réponse est une douche froide:
«Si je comprends bien, tu veux te faire aimer, mais pas te faire respecter ?»
Comme bien des femmes, Marielle ressent un tel besoin de plaire et d’être aimée qu’elle ne se rend pas
compte qu’on la méprise pour sa faiblesse et sa soumission. Certes, ceux qui abusent d’elle le font parfois
inconsciemment, mais le résultat est le même. «Il faut avoir une conscience morale exceptionnelle pour ne
pas profiter d’une personne qui ne se fait pas respecter», assure Marielle Bordeleau, psychologue.
Pourquoi profite-t-on de ceux qui n’inspirent pas le respect? Parce que «les gens conciliants passent pour
des faibles et encouragent les autres à les exploiter davantage», soutient Joseph Kirschner, dans l’Art
d’être égoïste. En y réfléchissant bien, on se rend compte que chacun essaie de tirer toujours avantage
d’autrui. La famille veut que nous soyons une mère dévouée, et nos supérieurs sont plus soucieux de nous
voir suivre leurs directives que de ménager notre santé.
C’est normal! «Plus les gens s’habituent à voir quelqu’un se sacrifier pour eux, plus ils se déchargent de leur
fardeau sur cette personne, explique Kirschner. En sont-ils plus reconnaissant pour autant? Certainement
pas! Le jour où vous cessez de satisfaire leurs exigences grandissantes, ils se sentent lésés et, dès que
vous n’avez plus rien à leur apporter, vous perdez toute importance à leurs yeux.» Bref, la reconnaissance
à la mémoire courte!

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Newton14 50 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine