Et si « Chang le petit chinois » écoutait du Rammstein en mangeant des tortellinis ?

j’entends déjà la rengaine habituelle de ceux qui n’ont honte de rien, et pour qui le racisme compte si peu, n’est qu’un bruit que font les – forcément bobos – antiracistes avec leur bouche et leur cerveau, pour empêcher le quidam de penser, rire et chanter ce qu’il veut. En l’occurrence, ici, c’est conter. Et c’est de la merde. La comptine en question, qui fait polémique à juste titre (sauf pour celleux qui estiment que le débat est déjà clos avant d’être ouvert),    n’est qu’un ramassis de préjugés raciaux, essentialisant tous les asiatiques en une ritournelle de lieux (un peu trop) communs, enfermant tout un.e chacun.e comme dans une petite boite à meuhh… Jugez plutôt :

Les trolls (voir ici notamment. Très instructif de la bêtise crasse de ces larves sans cervelle qui salissent tout) vont très certainement  se déchainer  aussitôt en poussant les hauts cris,  sur l’air du «  on ne peut plus rien dire !« … Si : la vérité : cette chose là banalise le racisme, qui essentialise, réduit toute une population à des traits grossiers, sommaires, sans nuances ni distinction, sans souci de blesser l’autre, point barre. Et c’est d’autant plus grave que c’est en l’espèce dès le plus jeune âge qu’on formate ainsi des cerveaux. On le fait pareillement pour les préjugés sexistes. Si l’on veut ouvrir les consciences et donner à penser autrement, avec plus de respect pour tous et toutes, protégeons nos enfants de cet enfermement là, dont voici une grossière caricature tellement banale…