Bonjour la blogo!
En ce début d’année je rattrape quelque peu le retard monstrueux que j’ai pris sur certaines de mes reviews, et notamment sur certains de mes films fétiches.
Aujourd’hui, nous allons parler de Jane Austen et de Colin Firth, mais bizarrement, pas de Jennifer Ehle.
Spoilers inside!
Bridget Jones a la trentaine, des kilos en trop, et une certaine propension à se faire remarquer. Alors que sa mère Pam lui présente un voisin, le séduisant Mark Darcy, elle se laisse séduire par son boss, Daniel Cleaver…
Fangirl alert: ce film fait partie du panthéon des comédies romantiques que je regarderai en boucle jusqu’à ma mort. On rit tellement en le regardant que ça en devient cathartique.
Ce n’est que bien après mon premier visionnage (j’étais petite) que j’ai compris que Helen Fielding (l’auteure du roman) s’était inspirée de Jane Austen et surtout de Pride&Prejudice pour écrire Bridget. Lorsque je l’ai su, tout a fait sens: les deux protagonistes qui ne sont pas du même monde et qui se détestent pour ensuite s’aimer; le vilain bad boy qui tombe toutes les filles y compris l’ex-femme du héros; la mère cinglée et le père effacé; les copines (oui même Tom
) qui représentent les sœurs Bennett… Tout est raccord et ça fait du bien.Ce qui fait du bien aussi, c’est le côté « everybody » de Bridget. On s’identifie à elle facilement, même si on n’a pas forcément trente ans, des kilos en trop et même si on fume moins qu’elle (voire pas du tout). Elle représente la femme que l’on pourrait être, parce que si elle arrive à se choper un Mark Darcy, alors on a toutes nos chances! XD
Renée Zellwegger était d’ailleurs le choix rêvé pour incarner Bridget. Du moins du temps où elle n’était pas refaite de partout. Je n’ai appris que l’année dernière qu’elle n’était pas anglaise du tout et ça m’a bluffée. Well done girl!
Colin Firth était, lui, une évidence. Après avoir fait rêver le monde entier en plongeant dans un lac en tant que Fitzwilliam Darcy, il était tout à fait normal qu’il devienne Mark Darcy pour le film. Un rôle qui lui va comme un gant et BORDEL qu’il est canon…
Hugh Grant, que je déteste donc majoritairement à cause de ce film, ne m’a jamais plu physiquement, donc le Daniel et son sex-appeal me sont longtemps passés au-dessus. Néanmoins, après avoir par la suite creusé un peu plus sa filmo, j’ai appris que c’était l’un de ses premiers (et même derniers) rôles de sale con. Il le fait bien. XD
Parmi les autres, je suis tombée en amour pour Gemma Jones et Jim Broadbent (et Harry Potter m’a donné raison); Shirley Henderson, James Callis et Sally Phillips. Des rôles que j’ai tous adorés!
Bref, Bridget Jones’ Diary c’est un film drôle, qui fait rêver par certains côtés et moins par d’autres, c’est la vraie vie, et Colin Firth is a God.
Note: 8/10 (scénario: 8/10 – jeu: 9/10 – BO: 8/10 (ALL BY MYSEEEEEEELF!) – adaptation: 7/10 (je l’ai lu et c’est pas mal fait))