Pour atteindre son objectif, Sarkozy ose tout. 1/ Il donne du grain à moudre à l'opposition, qui dénonce le retour aux années 60, au moment ou il a besoin d'elle pour passer sa réforme constitutionnelle. 2/ Il torpille le conseil supérieur de l'audiovisuel ( CSA ), censé mettre distance entre télévision et politique. 3/ Ce faisant, il prend le risque d'être censuré par le conseil constitutionnel, qui estime que l'on ne peut pas revenir sur une liberté acquise.Qu'importent ces broutilles, le Président veut être le seul patron. Il a ridiculisé jean-françois Copé, placé par lui, voilà quatres mois, à la tête d'une commission sur l'avenir de l'audiovisuel public. A peine ses conclusions rendues, Sarkozy s'asseyait dessus. "Il avait envie de faire un truc qui ramène les projecteurs sur lui. Je trouve ça dommage , ça a occulté le reste", grince Copé.
