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Campagne midnight - Episode 2 from Jordane

Publié le 02 juillet 2008 par Adadala
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Une trentaine de ces orques primitifs est réunie dans le temple, à peine éclairé par quelques torches. Des tambours résonnent. Il fait très sombre, et Ephraïm distingue juste une silhouette humanoïde qui semble capter l’attention des orques. Cette personne n’est visiblement pas un orque. Ephraïm revient prévenir ces compagnons, et rapporte ce qu’il a vu. C’est alors que retentissent des cris d’agonie. Visiblement la cérémonie ne consiste pas qu’à jouer du tambour... Ephraïm et Matoké décident de retourner sur les lieux de la cérémonie pour essayer de trouver le nain et si possible lui éviter d’être le prochain sacrifice sur la liste. Pendant ce temps, Ravawen se met en quête d’un lieu sûr à proximité pour se cacher.

Ephraïm et Matoké retournent au temple, sans croiser personne. La cérémonie bat toujours son plein. Tandis que Matoké se dissimule tant bien que mal à l’entrée du temple de façon à observer, Ephraïm décide de profiter de la pénombre et de l’inattention des orques pour s’introduire dans le temple. En se rapprochant du fond du temps, il parvient à mieux distinguer l’autel, une femme humaine allongée sur celui-ci et la personne qui se tient devant : une femme Caransil qui mène la cérémonie et tient à la main une dague très ouvragée. Ephraïm escalade discrètement une colonne pour avoir un meilleur point de vue et constate que des prisonniers sont entassés derrière l’autel. Mais la femme Caransil commence à torturer la victime sur l’autel et bientôt se tourne vers l’assistance, le coeur à la main. Celui-ci se met alors à flotter pendant que la femme elfe incante. Arrivé au centre de l’assistance, le coeur se met à pulser des fumées noires qui se dirigent vers les orques. Ceux-ci entrent alors en convulsion. Ephraïm profite de ce moment pour rejoindre les prisonniers derrière l’autel, coupe les cordes de  l'un d'eux puis retourne rapidement se dissimuler. La femme elfe est bien trop proche et il serait dangereux d’attirer son attention. De plus, les orques cessent rapidement leurs convulsions et se relèvent : leurs yeux brillent d’un éclat rouge et il semble émaner d’eux une aura sombre. La femme prononce alors quelques mots qu'Ephraïm ne comprend pas, à la différence de Matoké, qui n’a pas perdu une miette de la cérémonie : « A la chasse ». Les orques se précipitent alors vers l’extérieur du temple.... droit vers Matoké. 
Pendant tout ce temps, Ché, Torvald et Ravawen se se sont mis d’accord pour tenter une diversion afin de créer la confusion. Ils se dirigent non loin du temple et commencent à emplir toutes sortes de combustibles dans le but de faire flamber les lieux d’habitations des orques.
Matoké, voyant les orques se ruer vers lui, tente de se cacher. Mais un orque l’aperçoit et se précipite vers lui. Commence alors une course poursuite, Matoké cherchant à semer (difficilement) son aggresseur. Par un coup de chance extraordinaire, Matoké fuit vers l’endroit où se trouvent Ché, Torvald et Ravawen, qui ont entretemps enfin allumé leur feu. Ils voient débouler l’halfelin essouflé suivi de près par l’orque. Ché charge, projetant Matoké sur le côté du chemin, mais il se prend malencontreusement une flèche de Ravawen. Torvald tente alors de s’interposer entre Ché et l’orque... L’orque finit par mourir. Ou pas ? Car immédiatemment après sa mort, celui-ci se releve et charge nos compagnons qui ne mettent pas longtemps à se rendre compte qu’il est maintenant un mort-vivant. Cela a sûrement quelque chose à voir avec la cérémonie. Ché et Torvald réussirent tant bien que mal à se saisir du mort-vivant et à le projeter dans les flammes. Bon débarras, mais il reste une trentaine d’orques du même accabit. D’un accord commun, ils courrent vers le temple, provisoirement déserté par les orques.
Pendant ce temps, Ephraïm resté dans le temple, constate l’apparente satisfaction de la femme elfe. Elle se tourne vers l’autel, prononce quelques paroles, puis l’autel se décale laissant apparaïtre un souterrain. Elle y pénètre, et l’autel se referme derrière elle. Dès que la femme elfe n’est plus en vue, les prisonniers qui se sont entre-temps libérés de leurs liens, s’enfuient. Peu après, Matoké, Ché, Torvald et Ravawen déboulent dans le temple, trouvant Ephraïm en train de fouiller le temple (bilan : un ancien anneau dans un coin). Celui-ci leur explique ce qu’il a vu, et après quelques essais, Matoké parvient à ouvrir le passage secret de l’autel... qu’ils empruntent juste à temps. Quelques orques les avaient repérés.
Le souterrain est étrangement silencieux et éclairé par quelques torches. Nos compagnons avancent prudemment jusqu’à un embranchement. Sur leur gauche, une pièce sans issue, vide, à l’exception d’une étrange statue entourée de cristaux bleus pulsant de la lumière. Matoké reconnait immédiatement ce lieu comme étant un berceau de pouvoir, et l’utilise pour soigner ses compagnons. Cependant l’homme représenté les laissent perplexe, et ils en déduisent qu’il s’agit d’un Elthedar, cette race à l’origine de toutes les races féériques. De plus, malgré les efforts d’Ephraïm, les cristaux restent impossibles à desceller. (Ephraïm remarque aussi que la statue porte la représentation de l’anneau qu’il a touvé précédemment). Conscient qu’ils ont sans doute trouver quelque chose d’important et qui pourrait servir les elfes, Torvald se sert de sa chemise pour faire un frottis des inscriptions étranges gravées à la base de la statue. ceci fait, nos compagnons rebroussent chemin et prennent maintenant l’embranchement à droite. Ils approchent discrètement d’une pièce semblant être habitée. Tout au fond, ils aperçoivent la femme elfe en train de discuter avec une personne translucide : un homme aux longs cheveux blancs, vétu d’une robe blanche. Malheureusement, il leur tourne le dos. Mais la femme leur fait face et Torvald, Matoké, Ché et Ravawen la reconnaissent immédiatemment : il s’agit de la femme caransil qui voyageait avec eux sur le bateau, l’experte de la civilisation elthedar ! Aucune trace cependant de son mari... Ils réussissent à saisir quelques brides de la conversation entre la femme, Calmariel, et l’homme en blanc que Calmariel appelle Seigneur. Apparemment Calmariel a trouvé ce qu’elle cherchait, ce qui semble ravir son « seigneur », elle doit maintenant partir et effacer ses traces. L’ombre de l’homme disparait alors et nos compagnons décident qu’il est temps d’arrêter cette femme...
Tandis qu’Ephraïm pénètre discrètement dans la pièce et subtilise quelques beaux objets, Ché fonce vers Calmariel. Mais la température de la pièce chute brusquement, Calmariel incante et devient bientôt éthérée et intouchable. Deux énormes chiens apparaissent devant elle : deux Astirax. Tandis que nos compagnosn luttent contre les deux créatures, Calmariel, riante, se dirige vers la salle de la statue. Une fois devant la statue, elle incante à nouveau, les cristaux bleus pulsant en rythme... Matoké et Ravawen comprenant que rien de bon ne pouvait ressortir de cette incantation tentent se briser à distance un des cristaux. La fronde de Matoké fait mouche et fait échouer l’incantation de Calmariel. Celle-ci s’enfuit tandis que nos compagnons finissent de se débarrasser des Astirax. Une fois la bataille finie, fouille en règle de la pièce avec la découverte de livres écrits en langue inconnue, d’un sceptre par Ephraïm et d’une robe par Matoké. Calmariel enfuie, nos compagnons décident de prendre le temps d’explorer le souterrain et empruntent un escalier les menant dans une pièce contenant plusieurs tombeaux, tombeaux, bientôt fouillés par nos compagnons. Le premier sarcophage s’ouvre sur la copie conforme de la statue : sauf que l’homme dans le sarcophage semble comme endormi... ceci n’empêche pas nos compagnons de récupérer quelques objets intéressants : deux dagues, un bâton de mage et le même anneau que celui trouvé par Ephraïm (ceux de l’homme « endormi »), une hachette et un arc. Ils continuent à suivre les escaliers (qui au bout d’un moment se mettent à remonter) et se retrouvent face à une porte close ! Mais Matoké réussit rapidement à l'ouvrir et nos compagnons débouchent sur la mer. Aussitôt sortis, la porte se referme. Nos compagnons constatent que cette « porte » s’était ouverte dans une sorte de monolithe couverts de runes du même type que celles de la statue. Ephraïm remarque également que quelque chose a changé, ils ne sont plus sur la même île. Le monolithe les aurait amené sur une autre île, ils n’ont pourtant pas marché très longtemps dans ces souterrains...
Une masse sombre sur la plage attire bientôt leur attention : un navire avec des elfes à bord ! Après une certaine méfiance, ils décident d’aller à leur rencontre. Le capitaine du bateau elfe est heureux de les voir : ils sont les premiers survivants de la tempête qu’il retrouve. Nos compagnons se lancent alors dans le récit de leurs aventures, mais tout ceci est un peu confus pour le capitaine, surtout concernant les actes de Calmariel, une des dernières représentantes de la caste des sorcières des neiges et du mystérieux changement d’île. Mais nos compagnons arrivent à convaincre le capitaine qu’ils ne cherchent par sur la bonne île et Ravawen arrive à indiquer très précisemment la direction de l’île où ils se sont échoués.
Une fois sur la bonne île, nos compagnons et les elfes qui les accompagnent trouvent les corps massacrés des orques primitifs, aucune trace des prisonniers (et toujours aucune trace du nain !). Les cristaux autour de la statue ont disparu, visiblement enlevés par quelqu’un qui savait comment les ôter. Plus étrange, le corps intact qu’ils avaient retrouvé dans le sarcophage a maintenant disparu... Et, sans surprise, aucune trace de Calmariel.
Quelques jours plus tard, nos compagnons sont accueillis à Caradul, la capitale elfe, par la reine Aradhil elle-même, qui les félicite. Et surprise, les prisonniers sont aussi ici, mais sans aucun souvenir de comment ils ont quitté l’île... Nos commpagnons font le récit de leur périple. La reine les assure que Calmariel et l’homme en blanc seront pourchassés et éliminés. Cependant, Ephraïm remarque une certaine hésitation quand Aradhil parle de l’homme en blanc, comme si elle ne souhaitait pas vraiment sa mort... Des récompenses leur sont offertes, mais selon Aradhil, ils ont déjà leur plus belle récompense... Ephraïm, à son grand désespoir, se fait réquisitionner les livres qu’il a trouvés par les bibliothécaires de la Reine. Et effectivement, nos compagnons découvrent que les armes qu’ils ont trouvées dans les sarcophages semblent s’adapter à eux... Quant à Torvald, une nuit, il a la vision de déchirer la chemise sur laquelle il avait fait un frottis des runes de la statue, et d’utiliser le tissu pour s’en faire des bandelettes sur ses poings... Nos compagnons séjournent donc à la capitale elfe, la plupart apprennent à lire et écrire le haut-elfe en attendant que l’on ait besoin d’eux pour une nouvelle mission...
To be continued...Mes Petites Fables

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