Je reconnais que je n’avais lu aucun livre du Nobel de littérature de l’année 1982, l’écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez. Impardonnable !
J’ai donc voulu remédier à cela fin 2017 et j’ai entamé la lecture de ce que le Times considère comme « un chef-d’œuvre et l’un des meilleurs romans latinos-américains à ce jour » « Cent ans de solitude. »
Sachez-le d’emblée : ce n’est pas un livre que l’on lit sans concentration, à la légère, entre deux stations de métros. Vous en rateriez l’essence.
Il est d’abord conséquent : 461 pages écrites en petits caractères dans sa version poche.
Ensuite, il relate l’histoire tumultueuse de la famille Buendia condamnée à cent ans de solitude par la prophétie d’un gitan.
Enfin, avec moults détails, il narre l’épopée de ces 100 ans. Un siècle entier !
Cela nécessite donc une sacrée concentration pour ne pas se perdre dans les dizaines de personnages de cette saga incroyable et totalement hors-normes.
Ce livre, comme le dit d’ailleurs un des protagonistes, n’est « qu’un engrenage d’inévitables répétitions, une roue tournante qui aurait continué à faire des tours jusque l’éternité... »
Ce grand auteur d’Amérique latine mérite vraiment d’être lu.
« 100 ans de solitude » est la meilleure des introductions à son univers et, je crois, à son œuvre.
Bonne lecture !