Marvel’s The Punisher // Saison 1. Episodes 7 et 8. Crosshairs / Cold Steel.
The Punisher décolle enfin avec ces deux épisodes. A la fin de l’épisode précédent, les choses commençaient à s’agiter clairement, notamment car d’autres personnages que notre héros avaient des choses à nous raconter (et surtout à faire). « Crosshairs » permet à la série de prendre des décisions intéressantes et de faire en sorte que l’histoire aille dans le bon sens. Tout cela nous permet aussi de prendre un peu mieux conscience du plan de Frank et Micro. Sans compter que Madani et Stein ont eux aussi des challenges à suivre. Tout cela permet aussi à The Punisher de clarifier la situation et de mettre de comprendre qui sont les vilains dans cette histoire. Il y a donc dans cet épisode un brin de comédie noire, un brin d’action très soigneusement mis en scène et dosé, et une fin assez inattendue. Je dois avouer que le coup de la vitre blindée, je ne l’avais pas du tout vu venir. Mais cela permet de rendre la tâche un peu moins simple pour Frank et Micro aussi et ce n’est pas plus mal. Si tout était trop facile, ce serait alors un peu ennuyeux non ? De plus, l’épisode prend le temps de poser les bonnes questions sur la moralité de Frank que la série n’avait pas encore posé (et il était temps qu’elle les pose). Tout cela se fait sans pour autant perdre tous les éléments narratifs à succès de la série, les dialogues ciselés et ces moments un peu plus réceptifs.
Du coup, « Crosshairs » n’est pas nécessairement différent des précédents épisodes de la série, mais il permet de faire avancer l’histoire de façon suffisamment intéressante pour faire de cet épisode un solide moment. Bennett vit sur une base militaire, ce qui force Frank à décider si oui ou non il est capable de tuer les soldats américains qui sont assignés pour le protéger. Tout cela permet de creuser un peu plus le code moral de notre héros, ce qui n’est pas plus mal. Surtout quand Frank décide qu’il est incapable de tuer des gens qui sont juste là pour faire leur boulot, peu importe la personne qu’ils protègent. La petite séquence BDSM de Bennett n’était pas nécessaire, mais elle reste assez fun et permet d’ajouter un brin de comédie noire dans cet épisode, quelque chose dont The Punisher avait probablement besoin et qu’elle exploite avec dextérité. L’épisode fait également évoluer l’histoire de Madani, ce qui est là aussi un élément important et intéressant. On comprend avec « Crosshairs » qui sont les vilains de la saison et qui sont ceux que l’on va suivre par la suite dans d’autres aventures aussi. Mais c’est la fin qui rend le truc encore plus intéressant alors que « Cold Steel » semble partir complètement sur une situation différente.
Sauf que pour ce huitième épisode fait évoluer The Punisher de la série de super-héros avec ses vilains, à quelque chose de différent, sur les dynamiques interpersonnelles étranges et complètement barrées de chacun des personnages. Et c’est une bonne chose, car cela permet de faire évoluer l’histoire et de lui permettre aussi d’aller dans une direction complètement différente. L’épisode parvient alors à se concentrer sur la relation entre Billy et sa mère, bien que Billy ait peut-être un peu trop facilement plongé dans le monde du vilain… Si la série en fait peut-être un peu trop, c’est assez juste par rapport à ce dont The Punisher est réellement capable aussi. De plus, la série laisse ici des thématiques différentes à explorer par la suite dans la saison : la relation entre le militaire et l’argent. De plus, cet épisode donne aussi de la place à Frank et Micro et à leur relation un brin fucked-up par moment. Mais cela apporte un peu d’humour. Et la relation trio entre Frank, Micro et Sarah prend enfin une certaine forme de fin quand Sarah embrasse (et c’est compréhensible) Frank. Mais tout cela est la partie la plus funky et la plus drôle de cet épisode. Si Micro n’est pas très content du baiser et qu’il ne comprend pas les fleurs, l’histoire est fun et rassemble aussi Micro et Frank autour d’une discussion.
Les dialogues ont toujours été importants dans The Punisher et la série les impose encore une fois mais pour le meilleur. The Punisher parvient à offrir avec « Cold Steel » une étude complètement différente de la psychologie des personnages de la série ce qui est assez rafraichissant à défaut d’être étrange comme changement de ton.
Note : 6.5/10 et 8.5/10. En bref, The Punisher est capable de bonnes choses…