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Only God Forgives – « It’s time to meet the Devil… »

Publié le 17 janvier 2018 par Little No

Salut à tous,

A l’occasion du Festival de Cannes, j’essaye toujours d’aller voir les films qui font parler d’eux (en bien ou en mal), histoire de me faire ma propre opinion ! Comme ce fut le cas pour Only God Forgives. Je m’y suis bien préparée, je m’attendais au même style que Drive (que j’ai mis du temps à apprécier).
Bref, c’est parti, parlons peu, parlons ciné !

Only God Forgives

À Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue.
Sa mère, chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des États-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy : le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers.
Julian devra alors affronter Chang, un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics …

*

*

Contrairement à d’habitude, j’ai pris le temps de lire des critiques avant d’aller le voir (chose que je ne fais jamais), histoire de comprendre mieux ce genre de film. Et honnêtement, c’est une des meilleures idées que j’ai eu concernant un film : les critiques m’ont ouvert la voie vers des interprétations de 2ème ou 3ème lecture.

Only God Forgives – « It’s time to meet the Devil… »

« Only God Forgives » est un film dont on ne ressort pas indemne ! Rarement une telle violence contenue puis ensuite montrée sans concession aucune, est aussi présente et palpable à ce niveau.
La forme très importante, le rythme lent, très lent, cette mise en scène théâtrale apporte une intensité fantastique à ce film où la vengeance est implacable tant les personnages sont, sous une apparente maîtrise étonnante, d’une cruauté à toute épreuve !

  • En premier, bien sûr on pense à Ryan Gosling impassible au regard froid qui est d’une présence toujours aussi incroyable, et ce, malgré les rapports tortueux qui sont entretenus avec sa mère : elle prend plaisir à l’humilier et à le blesser de toutes les façons.
  • Cette mère étrange et diabolique dont le fils disparu était son idole, est interprétée par Kristin Scott Thomas méconnaissable avec cette apparence de Madonna vampirique à la limite de la folie !
  • Il y a également Chang ce policier de Bangkok, dont la justice est impitoyable qui se prend pour Dieu en personne et dont les châtiments sont adaptés en fonction de chacune de ses victimes.

Only God Forgives – « It’s time to meet the Devil… »

De tous les personnages, seul Julian (Ryan Gosling) semble avoir en lui un fond d’humanité qui le rend si différent de sa propre famille : cette différence le rend haïssable pour sa mère. Pourtant, c’est cette humanité qui fait que Julian nous touche entre le besoin d’être enfin accepté tout en sachant qu’il perpétue le côté diabolique de sa famille en réalisant la vengeance de sa mère.

Histoire de vengeance absolument sublimée par la mise en scène et les éclairages mystérieux, par les silences et les décors surréalistes. Bangkok parait nébuleuse, comme sortie d’un rêve, les plans fixes ne révélant que ce que Nicolas Winding Refn daigne nous révéler.
Face aux différentes tensions dans les silences des acteurs, puisque – comme dans la vie courante – un regard peut en dire plus que des mots, la musique a alors toute la place pour s’exprimer et créer un rythme, qui nous permet de voir la pépite cinématographique qu’est Only God Forgives.

Alors, qu’est ce que vous avez pensé de ce film?

Je vous embrasse,

Only God Forgives – « It’s time to meet the Devil… »

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