On croyait le nettoyage de printemps des comptes haineux les plus porteurs de toxicité mentale de l’hexagone commencé avec l’annonce tonitruante de leur émigration (je souris…) vers un réseau asocial russe… Lequel semble attirer toute la merde complotiste et raciste/sexiste internationale, comme une gigantesque fosse septique munie d’une pompe aspirante : j’ai nommé > VKontacte.
Mais si le grand nettoyage à l’ordre du jour des réseaux sociaux, celui de leurs contenus haineux – de plus en plus tristement omniprésents au point de constituer un repoussoir – ne venait pas tout à fait de là où on l’attendait ? L’amorce d’une piste de solution à cet épandage de lisier mental qui inonde un peu trop souvent nos réseaux sociaux favoris (faisant brutalement irruption dans notre intimité quotidienne par le biais de nos écrans) pourrait bien se situer en effet fort loin de la morale, de l’éthique, de la lutte contre les discriminations, de l’antiracisme et du féminisme intersectionnel… Et bien loin encore de l’action antifasciste internationale, une somme de luttes louable que certains journaux peu scrupuleux relayés par des islamophobes martiaux aux petits pieds préfèrent railler, la considérant comme de la pure censure d’islamo-bobos-gauchiasses affreusement féminazies.
La soudaine préoccupation de certains milieux financiers, au cœur même des fonds de pension, de voir leurs investissements dans Twitter ou Facebook fragilisés par les discours de haine et les fake news qui s’y propagent et dont ils se font le puissant relais, voilà un scénario qui n’est pas inintéressant, ni dénué de davantage d’efficience que ne le serait notre combat et ses multiples supports… Car l’argent étant le nerf de la guerre, c’est bien connu, cette information rapportée ici m’apparait de nature à intéresser toutes celles et ceux qui comme moi luttent au quotidien contre les propos haineux, majoritairement portés par l’extrême droite :
J’attends de voir si cette nouvelle préoccupation des milieux financiers spéculatifs va s’étendre ou non, ce qui pourrait bien contraindre les GAFAM à d’avantage de rigueur dans leur politique de modération, qui, il y a peu encore, était vraiment nulle à chier. Leur modèle économique s’encombrant peu de considérations éthiques, ces plateformes n’avaient en effet pas encore mis en œuvre les moyens techniques et surtout humains pour déceler et suspendre, voire supprimer les contenus les plus litigieux, les plus porteurs de haine, allant jusqu’à l’apologie de la violence. Il y fallait investir davantage d’argent, et ces gens là en sont friands, les cupides… Mais la lutte contre le terrorisme est passée par là, qui a constitué une première étape d’éradication des discours haineux… Les gouvernements à travers le monde s’y sont employés, qui ont forcé les réseaux sociaux à lutter contre ce mal absolu. Reste encore à lutter contre ceux que j’appelle » les petits fachos d’écran », qui salissent tout ce qu’ils touchent, trolls pourrissants qui effraient encore quelques âmes sensibles (dont je suis), et les dissuadent de se promener sereinement sur la toile, surtout dans certains coupe-gorge que sont devenus les réseaux sociaux, comme twitter pour seul exemple, dont chacun sait s’il/elle me lit régulièrement que j’y suis assidu… j’y veille au grain (de subversion hors de soupçon, loin de la grossièreté belliqueuse des fachos que je pourchasse 😉 Et ce que j’y vois encore, ce n’est pas joli, joli…
Le combat continue.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble