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NDDL : le ministre de l'agriculture veut des champs bio pour les cantines locales

Publié le 19 janvier 2018 par Bioaddict @bioaddict
Dédier une partie des terres de Notre-Dame-des-Landes à la production biologique ou "sous signes de qualité" pour fournir les cantines : telle est la proposition formulée par le ministre de l'Agriculture le 18 janvier, au lendemain de l'abandon du projet d'aéroport. Des projets agricoles ont déjà été lancés par les zadistes sur un tiers des surfaces. NDDL : le ministre de l'agriculture veut des champs bio pour les cantines locales ¤¤ Au lendemain de l'annonce de l'abandon du projet d'aéroport sur le site de Notre-Dame-des-Landes, le ministre de l'agriculture Stéphane Travert a proposé d'utiliser les terres pour une production agricole biologique et de qualité destinée à la restauration collective. OK
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Les terres de Notre-Dame-des-Landes, soit 1.650 hectares, cultivées en bio pour fournir les cantines locales ? "C'est une idée que je lance, pourquoi ne pas réserver une partie de l'utilisation de ces terres à la restauration collective pour des produits en agriculture biologique ou sous signes de qualité, qui pourraient permettre de fournir la région, car nous avons pris l'engagement de mettre 50% de produits bio ou sous signe de qualité dans la restauration collective, à l'horizon 2022", a indiqué le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert le 18 janvier 2018 lors d'un entretien à Sud radio. "Cela pourrait permettre à la région et à la ville de Nantes d'avoir des produits bio et de qualité pour ses cantines", a-t-il ajouté.

Recréer une zone économique autour de l'agriculture

Avec Nicolas Hulot, " nous avons un objectif commun, c'est de recréer une zone économique autour de l'agriculture. Ces terres vont revenir à l'agriculture ", a précis le ministre.

" Nous pouvons faire un certain nombre d'expériences sur les pratiques agronomiques, sur l'agriculture biologique puisque nous sommes dans les États généraux de l'alimentation, il y a un projet de loi qui arrive le 31 janvier prochain au conseil des ministres ", a-t-il poursuivi sans davantage préciser sa pensée.

Le ministre a rappelé que les occupants illégaux doivent partir avant le 30 mars, mais " ceux qui possédaient des terres et ont été expropriés, les propriétaires qui sont restés sur site pourront rester eux et accompagner le projet sur lequel nous allons désormais travailler ". D'autres agriculteurs pourront également y être accueillis.

Les occupants de la ZAD (zone à défendre), qui ont déjà lancé des projets agricoles sur "500 à 600 hectares" selon la mairie, se disent "prêts à négocier" avec l'État sur le projet de territoire agricole. Cependant, ils opposent un "refus de toute expulsion" à l'ultimatum lancé par le gouvernement d'évacuer les lieux avant le 30 mars.

AFR


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