Le ciel, grand pourvoyeur d'abstractions minérales. On glisse en pensée vers un monde sans homme, ou post humain, zébré de mouvantes nuées menaçantes. Un univers d'absence, désert sans chaleur, sans idoles, une vastitude nihiliste. Hegel évoquait à ce propos le sublime, ces phénomènes fascinants d'où l'homme est exclu, ne pourrait même pas exister, n'aurait aucune prise sinon celle du spectateur hébété, comme pollen dans le grand tumulte des cieux.
Musique : Breathe by Ex Makina