Maximilien II devant son propre cercueil
aus der Zeitung Baierische Zeit-Dokumente n°5, München, 1919.
DE " Das geheime Kabinett
Wilhelm von Kaulbach
Apotheose eines guten Königs
In dieses geheime Gemach zog er sichs zurück, wenn er allein und ungestört sein wollte oder mit sich zu Rate ging; hier fand er Ruhe und Erholung in schwierigen Lagen und hieher zog er sich noch in den letzten Tagen seines Lebens zurück.
Als nach seinem Tode Ludwig II. den Raum betrat und sich in die dort liegenden Aufzeichnungen und Tagebuchblätter seines königl. Vaters Vertiefte, wurde er von dem Ernst so ergriffen, daß er wie ein Kranker sich zurückzog und für den Rest des Tages unsichtbar blieb. Den Schlüssel übergab er der Königin-Witwe Maria, das Geheimgemach betrat er nie wieder."
FR " Le cabinet secret
Le roi Maximilien II s'était fait aménager un cabinet secret avait été construit au dernier étage du bâtiment royal dans la partie sud-est de la Résidence; il l'avait appelé son Sanctuarium et servait seulement pour son usage privé. Il était relié par un escalier secret au bureau du roi et était empreint de solennité à la manière d'un lieu saint. A gauche de l'entrée se trouvait une très grande peinture à l'huile de la main Kaulbach représentant " l'apothéose d'un bon roi " : un prince en costume de chevalier de l'Ordre de Saint-Hubert ressuscitait de sa tombe, au ciel des anges sur des nuages lui tendaient les mains. Devant le tableau, un prie-Dieu. Sur les murs des paroles bibliques et des citations de sages. La chose la plus frappante était cependant un cercueil, simplement sculpté dans le marbre et dont l'épigraphe avait déjà été gravée- seule la date de la mort était manquante. Le roi l'avait secrètement fait amener ici et avait décidé dans un codicille qu'il serait couché dans ce cercueil.
Il se retirait dans cette chambre secrète quand il voulait être seul et tranquille ou se livrer à un examen de conscience ; c'est ici qu'il trouvait calme et repos dans des situations difficiles et c'est ici qu'il se retira même dans les derniers jours de sa vie.
Quand après sa mort, Louis II entra dans la chambre et se plongea dans les notes personnelles et dans les feuilles du journal intime de son royal père, il fut tellement saisi par la gravité du lieu qu'il se retira comme un malade et ne se montra plus pour le reste de la journée. Il tendit la clé à Marie, la reine veuve, et ne pénétra plus jamais dans la chambre secrète."
Traduction Luc Roger
Quelle des Bildes von König Maximilian II. und des Textes: aus der Zeitung Baierische Zeit-Dokumente n°5, München, 1919. Source de l'image et du texte: Baierische Zeit-Dokumenten°5, Munich, 1919.