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d’Ormesson, Béjart, Louane…

Publié le 21 janvier 2018 par Jacquesmercier @JacquesMercier

En ce moment, je lis plusieurs essais plus extraordinaires les uns que les autres. Ils le sont parce qu’ils traitent les sujets d’une manière seulement possible aujourd’hui avec les avancées de la science : La plénitude du vide de Thuan Trinh Xuan (avec cette citation de George Steiner : « Il est deux processus que les êtres humains ne sauraient arrêter aussi longtemps qu’ils vivent : respirer et penser ») ; je lis aussi L’ordre étrange des choses (la vie, les sentiments et la fabrique de la culture) d’Antonio R. Damasio ; La guerre des intelligences par Laurent Alexandre, qui introduit son sujet ainsi : « Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les élites intellectuelles n’auront plus besoin de gens à faible capacité cognitive afin d’accomplir des tâches à contenu intellectuel modeste. A l’ère de l’IA les choses changent radicalement. » Mais je lis aussi le dernier livre de Jean d’Ormesson Et moi je vis toujours, qui s’inscrit de manière incroyable dans le mouvement de ces essais scientifiques et les complète. Je vous reparlerai de tout cela sur le site de « Lire est un plaisir » ou au micro de Radio Judaïca.

A côté de ces réflexions essentielles, je note aussi dans un carnet les détails de la vie quotidienne des médias. Comme ce tweet à propos de l’année de pouvoir de Trump : « Quand on élit un clown, il faut s’attendre à voir un cirque ! » Je suis dans le même état que B.J.Scott, qui s’exprimait hier dans le JT, je ne peux plus voir « en peinture », comme on disait dans le temps, ce président, qu’on nous sert pourtant plusieurs fois par jour depuis des mois et des mois, quoi qu’il dise et fasse, le faux plutôt que le vrai, le racisme au lieu de la tolérance, le sexisme au lieu de l’égalité, et j’en passe. Quel en le but de cet envahissement médiatique ? Pourquoi l’accepte-t-on ? Seulement parce que nous aimons le spectacle (et ses rebondissements) et que nous suivons ses aventures ? L’explication me semble un peu courte, mais peut-être réelle ! Allez savoir !

Sur notre « Trois », ai revu l’autre après-midi le superbe ballet de Maurice Béjart (mort en 2007) consacré à Jacques Brel et Barbara, qui fut filmé en avril 2005, pour la Fondation Brel. Les danseurs du ballet de Lausanne, Ruth Miro et Victor Jimenez en particulier, sont magnifiques. J’ai rarement vu une telle harmonie entre les images (projetées), le son d’une voix, le sens des paroles et le mouvement de la danse. La valse à mille temps, par exemple, avec au début cinq couples ou Mijn platte land, mais aussi Dis quand reviendras-tu qui donne des frissons et Quand on n’a que l’amour en final majestueux. J’adore le vélo qui intervient comme dans le film Franz. Il est vrai que j’ai pu assister à l’enregistrement de cette scène filmée le long du canal de Damme et y bavarder avec Brel et Barbara (Ce sera dans mes mémoires en écriture). Bref, je viens de commander le DVD à Lausanne sur le site bejart.ch

Parfois, au hasard des écoutes, des chansons me touchent plus que d’autres, pas seulement des plus anciennes comme Fais-moi une place de Julien Clerc hier, mais aussi, par exemple, la toute jeune Louane, dont la voix est particulière, dans Si t’étais là !

d’Ormesson, Béjart, Louane…


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