J’ai connu un temps où l’on souhaitait à peine les anniversaires, et à la rigueur pour les enfants, mais sans en faire trop. A cette fête individuelle, on préférait les fêtes collectives, qui seules avaient un sens. Puis, cette mode américaine est arrivée chez nous, et l’on en a fait de plus en plus, au temps de l’enfant roi. Au moins, on oubliait la plupart des dates d’anniversaire de ses connaissances, et l’on n’était pas sollicité tous les quatre matins par la nécessité de fêter on ne sait quoi, auquel se sont rajoutées encore d’autres fêtes commerciales.
Aujourd’hui, le net nous rappelle constamment à quel date est l’anniversaire de la plus obscure de nos relations sur les medias sociaux, et souhaiter l’anniversaire est devenu un réflexe conditionné, palovien, même quand on ne sait pas tout à fait comment l’écrire, et que cela devient bonne anniversère, ou autres choses amusantes, trace d’un bug humain dans les cliquetis de l’ordinateur.