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Critiques Séries : American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace. Saison 2. Episode 2.

Publié le 25 janvier 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace // Saison 2. Episode 2. Manhunt.


Avec l’épisode précédent, American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace cherchait avant tout à nous présenter ses personnages et son univers. Ce second épisode est là pour nous faire entrer dans la tête d’Andrew, le tueur de Gianni Versace en parallèle de la chasse à l’homme pour le retrouver. Ce que cet épisode parvient à faire de réellement brillant c’est de plonger Andrew dans un monde mixé de faits et de fiction. C’est fascinant et même dérangeant par moment (ce que Ryan Murphy sait faire le mieux mine de rien). Plus on voit à quel point Andrew est capable de mentir. Mais c’est aussi un personnage obsédé par Gianni Versace. Pour lui, c’est un grand créateur, un homme qu’il aurait pu devenir lui-même. Cet épisode nous offre aussi une entrée en matière autour de la santé de Gianni Versace. C’est l’une des controverses les plus intéressantes sur sa supposée séropositivité. Dans Vulgar Favors, l’auteure et reporter de Vanity Fair Maureen Orth disait que Gianni était malade et certains pensent encore que si son corps a été brûlé c’est uniquement pour cacher tout cela et qu’il n’y ait jamais d’analyses faites sur son corps. Si la famille de Versace a toujours nié cela, je trouve que American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace parvient à rendre le tout réellement intéressant sur bien des points.

L’épisode ne cherche pas pour autant à dire que c’est le VIH (Donatella a dit que Versace avait battu un cancer six mois avant sa mort) mais c’est réellement induit du début à la fin de cette partie de l’épisode. Si Gianni n’est pas le personnage principal de cet épisode, on en apprend aussi un peu plus sur la relation qu’il entretenait avec sa soeur. Du côté d’Andrew, la série joue avec une thématique chère à Ryan Murphy : le BDSM (mais aussi le fait d’être dans le placard et de ne pas assumer son homosexualité). La scène dans la chambre d’hôtel est assez fun finalement, et laisse imaginer que l’on est en train de regarder un épisode de American Psycho ou encore American Horror Story. La scène dans la chambre d’hôtel de cet homme marié est assez impressionnante mine de rien, mais c’est un grand moment où Ryan Murphy sait créer une certaine forme de tension étonnante. Si la timeline de la série n’est pas toujours la plus brillante de tout, cela fonctionne tout de même suffisamment bien et ce second épisode reste dans la lignée du précédent même si la narration n’est pas toujours aussi efficace. Le mélange des périodes de temps n’est pas forcément ce qui réussi le mieux à American Crime Story : The Assassination of Gianni Versace pour le moment.

Note : 6.5/10. En bref, en dehors de la timeline parfois chaotique, l’épisode nous permet d’entrer un peu plus dans la tête du tueur.


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