Lactalis était déjà un fossoyeur des paysans producteurs de lait. Voilà le 1er groupe laitier responsable de l’intoxication de bébés. Ce ne sont pas les contrôles de l’Etat ni des industriels qui ont alerté mais des consommateurs.
Six semaines après le rappel de 15 000 tonnes de lait infantile, la distribution vendait encore des boîtes, et le gouvernement supprime 45 postes dans les contrôles sur le budget de 2018. Le gouvernement comme Lactalis sommés de s’expliquer n’ont pas joué la transparence. Pire les responsables ont carrément nié. Cette affaire est grave ! Ce n’est pas la première, ce ne sera pas la dernière si ne rien ne change dans ce système où le profit prime sur la sécurité sanitaire. Un ex salarié de Lactalis confirme « L’hygiène est négligée au profit de la production ». Les archives des tribunaux regorgent de dossiers où l’intérêt financier a été privilégié par Lactalis. Le secrétaire général de la CGT ? Philippe Martinez, a déclaré : « Laissez parler les salariés ». Il a raison !
L’exigence de nouveaux droits pour les salariés dans les entreprises, qu’Emmanuel Macron rejette dans ses ordonnances sur le droit du travail, est aussi un moyen pour que prime la sécurité sanitaire dans la chaîne industrielle de l’agro-alimentaire.
Section de Sète du PCF