● BPI France propose l'accompagnement au démarrage, à l'export pour les plus téméraires !
● L'ACCRE permet à un chômeur qui reprend ou crée une entreprise de bénéficier d'une exonération des charges sur l'activité exercée.
● L'implantation en zone AFE qui peut octroyer une exonération d'impôts.
● Des subventions européennes, comme le COSME qui s'adresse aux TPE-PME. Avance d'argent à taux 0 %, le prêt d'honneur s'adresse à tous les porteurs d'un projet de création ou de reprise d'entreprise mais aussi aux dirigeants d'entreprises de moins de 3 ans, qui ne possèdent pas suffisamment d'apports financiers personnels pour financer la création (ou la reprise) de leur entreprise. Il procure un effet de levier pour obtenir un financement bancaire complémentaire. Mais c'est aussi un effet de crédibilité vis-à-vis du projet, grâce à la préparation minutieuse du dossier et à sa présentation devant un jury composé de professionnels. Il sera donc utile pour régler les investissements de départ (matériel, aménagement des locaux, etc.) et satisfaire le besoin en fonds de roulement. Le prêt d'honneur se rembourse par mensualité et peut être obtenu auprès de :
● L'ADIE, qui propose des prêts d'honneur allant jusqu'à 4000€ ainsi que des micro-crédits.
●Tout organisme accrédité NACRE, dispositif qui propose un prêt à taux zéro pour les entreprises créatrices (maximum 8000€).
● Initiative France qui organise des comités d'agrément qui ont pour but d'évaluer la pertinence d'un demandeur de prêt. À l'issue de la présentation, le prêt est accordé (ou non) et le montant est tributaire du potentiel du projet et du montant demandé par le candidat.
● Réseau entreprendre, constitué d'un réseau de nombreux entrepreneurs prodiguant des conseils aux nouveaux créateurs. Un comité d'engagement est également créé sur demande de prêt d'honneur pour évaluer le potentiel du projet avec un prêt minimum de 15 000€. Ce sont des investisseurs qui souhaitent engager une partie de leur capital dans des entreprises prometteuses. Ils donnent les moyens à tout créateur de développer sereinement leur activité. Sans contrainte de remboursement, l'apport du business angel augmente le capital social, en plus des conseils que ce dernier peut prodiguer au créateur. Une nuance toutefois : du fait de l'entrée au capital du business angel, le créateur doit s'assurer de bien cohabiter avec lui et que leurs priorités soient communes, pour éviter les conflits. Bien sûr, cela implique aussi de céder une partie de son capital à un associé. Le financement participatif permet de lever des fonds auprès d'une multitude de personnes intéressées, souvent par le biais d'une plateforme internet. Le créateur doit développer un projet complet et fixer le montant des sommes à lever en faisant preuve de transparence. La communauté d'investisseurs pourra investir, moyennant des contreparties. Ce mode de financement est soumis à des obligations réglementaires.
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En conclusion, de nombreux moyens de financement sont possibles pour aboutir à la création d'une entreprise. Tout comme le statut juridique, le financement retenu impactera directement les stratégies de l'entreprise. Autant diversifier tout en jouant la prudence.
A propos de l'auteur : Grégoire Leclercq est P-DG d'Itool Systems.