Magazine Info Locale

Témoignage d’un cuisinier français expatrié en Suisse

Publié le 15 novembre 2017 par David Talerman
FacebookTwitterLinkedinGoogleBufferMail

Expatriation cuisinier français en Suisse

Un cuisinier français, chef de partie, nous fait part de son expérience dans ce portrait qui continue notre série de témoignages. Un témoignage et une expérience d’expatriation en Suisse qui devraient être utiles pour tout cuisinier qui recherche un emploi en Suisse et qui souhaite proposer ses talents en Suisse.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Eric, j’ai 33 ans, je suis célibataire et cuisinier de métier.
J’ai commencé ce métier en alternance à l’âge de 16 ans, ai obtenu des diplômes et ai travaillé dans divers établissements où j’ai parfait mes compétences, par chance sans aucune interruptions de travail à ce jour !

Comment es-tu arrivé en Suisse ?

Par inadvertance ! J’avais envie de changer d’air, de changer de région, j’ai donc déposé mon CV en ligne sur un site de recrutement. Quelques jours après j’ai été contacté par un employeur en Suisse, sur le bassin lémanique.

Comment s’est passé ton recrutement en Suisse ?

Très simplement, par téléphone… Mon futur employeur et moi avons discuté un peu moins d’une demie heure.
Puis il m’a proposé de venir dans son établissement une semaine pour faire un essai.J’ai donc prévu une semaine de vacance du côté de mon emploi à l’époque puis je suis parti pour une semaine d’essai, qui a été plutôt concluante !

J’avais 24 ans, peu de bagages avec moi, je ne risquais pas grand chose de partir presque les mains dans la poche. Mon employeur m’a fourni un logement quelques temps (chose courante dans la restauration) puis je me suis retourné et j’ai continué mon bout de chemin. Je suis toujours dans le même établissement après 9 ans de service.

Décris-moi ton métier au quotidien

Chef de partie, je suis actuellement responsable de mon équipe de cuisine. Peu de différences avec la France, si ce n’est sur les habitudes alimentaires et spécialités culinaire suisses. Il y a également quelques appellations différentes sur certaines denrées ou fruits et légumes à connaître. Mais on s’y fait rapidement et on s’intègre très bien et très facilement.

Avec un peu de recul, que dirais-tu de ton expérience en Suisse ?

Elle est plutôt positive ! On tombe vite sous le charme du pays, du fonctionnement, des mœurs politiques. C’est plutôt différent, même si parfois, je me dit qu’il y a une tendance à « franciser » certaines choses. (Les mécontentement politiques par exemple).

Il y a une mixité sociale riche , très riche même. On trouve de toutes les nationalités. Pour ma part, j’ai eu des collègues de travail d’origine portugaise, avec qui je me suis très bien entendu, j’ai intégré leur communauté appris leur langue, visité leur pays.
Je n’ai jamais eu la chance de m’intégrer aussi bien avec autrui dans mon propre pays. C’est un détail important à mes yeux!

Quels conseils donnerais-tu à ceux qui font le même métier que vous et qui veulent travailler en Suisse ?

Il faut donner de soi… C’est un pays très travailleur, chez qui on devrait prendre exemple. Je ne doute pas qu’en cuisine, la plupart sont des passionnés et des motivés profondément par leur travail, et qui donc parviendront parfaitement à trouver leur place. Mais d’une manière générale on est mieux récompensé quand on montre qu’on est pleinement satisfait de travailler !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


David Talerman 6882 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine