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#thelancetinfectiousdiseases #paludisme #résistance #artemisinine #piperaquine Origines de l’actuelle épidémie de paludisme (malaria) multirésistant en Asie du Sud-Est : étude génétique rétrospective

Publié le 05 février 2018 par Tartempion77 @NZarjevski

#thelancetinfectiousdiseases #paludisme #résistance #artemisinine #piperaquine Origines de l’actuelle épidémie de paludisme (malaria) multirésistant en Asie du Sud-Est : étude génétique rétrospective

Affiche de la Marine Américaine, Service de Médecine et de Chirurgie, 1945
Les "ce qu'il ne faut pas faire" de la Malaria après le coucher du soleil
1. N'allez pas nager
2. Ne sortez pas sans chemise à manches longues
3. Ne dormez pas sans moustiquaire
4. N'allez pas visiter de villages d'autochtones
Source: https://www.flickr.com/photos/nlmhmd/6944450995

La résistance antimalarique s’étend rapidement et toutes parts en Asie du Sud-Est où la dihydroartemisinine-piperaquine est utilisée comme traitement de première intension du paludisme à Plasmodium falciparum. Les premiers comptes-rendus relatifs à la résistance antimalarique traitent de données recueillies au Cambodge, et datent de 2013. Ici, nous analysons les changements génétiques dans la population de P falciparum au cours des 6 années précédant lesdits rapports.
Nous avons effectué des analyses de séquences génomiques sur 1 492 échantillons provenant de 11 emplacements situés à l’ouest du Cambodge entre 2007 et 2013. Différentes origines de résistance aux traitements administrés dans un cadre épidémiologique ont été identifiées par analyse haplotypique du locus de résistance à l’artemisinine kelch13 et du locus de résistance plasmepsine 2-3 de résistance à la piperaquine.
Nous avons identifié plus de 30 origines différentes de résistance à l’artemisinine, dont la lignée KEL1, qui comptait pour 140 (91%) des 154 parasites résistant à la dihydroartemisinine-piperaquine. En 2008, KEL1, combinée à PLA1, était associée à une résistance à la piperaquine.  En 2013, le co-lignage KEL1/PLA1 atteignait une fréquence de 63% (24/38) dans l’ouest du Cambodge et s’était étendu vers le Nord du pays.
Le co-lignage KEL1/PLA1 est apparu au moment-même où la dihydroartemisinine-piperaquine devenait le principal médicament prescrit en première intention contre la malaria au Cambodge de l’ouest ; ce co-lignage s’est rapidement étendu par la suite, déplaçant les autres lignées de parasites résistantes à l’artemisinine. Ces résultats ont d’importantes implications dans la gestion des risques sanitaires globaux associés à l’actuelle épidémie de malaria multirésistante en Asie du Sud-Est. Roberto Amato, PhD, et al, dans The Lancet Infectious Diseases, publication en ligne an avant-première, 1er février 2018
Financement:  Wellcome Trust, Fondation Bill & Melinda Gates, Medical Research Council, UK Department for International Development, and the Intramural Research Program of the National Institute of Allergy and Infectious Diseases.
Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

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