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Critiques Séries : Romper Stomper. Saison 1. Pilot (Australie)

Publié le 05 février 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Romper Stomper // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Nous sommes à Melbourne et Romper Stomper raconte une histoire qui avait déjà donné lieu à un film en 1992. Créée par Dan Edwards (Gross Roots, Brigade des mers), John Edwards (Love My Way, Offspring) et Geoffrey Wright (à l’origine du film original Romper Stomper avec Russell Crowe dans le rôle titre), la série est destinée au réseau Stan à qui l’on doit déjà l’adaptation de Wolf Creek en série (et qui connait deux saisons pour le moment). Romper Stomper aurait pu être un raté total mais ce que j’apprécie directement dans la série c’est son style qui n’est pas sans rappeler les films de gangs des années 90 et ce style proche par moment de Trainspotting de Danny Boyle. Le petite film dont cette série est tiré n’était pas forcément exceptionnel mais son sujet était suffisamment intéressant pour faire du bruit en Australie. Le film était alors entouré d’une controverse lors de sa sortie au début des années 90. Nous sommes en 2018, donc la controverse est forcément différente mais c’est justement là que Romper Stomper fonctionne si bien car la série n’est pas bête et sait ce qu’elle compte bien raconter. Il y a de la violence constante, une évasion, des personnalités différentes que Romper Stomper tente de développer. En 54 minutes, c’est donc une vraie plongée dans un univers que cette série nous propose.

A Melbourne, des skinheads néo-nazis continuent de passer leur colère pour asseoir la suprématie blanche.

Si Romper Stomper n’est pas aussi intelligente que Orange Mécanique (auquel il peut être comparé également), elle tente au moins de proposer quelque chose. La série a beau raconter une histoire globale, elle s’intéresse aussi à des conflits un peu plus intimes entre les personnages ce qui permet de creuser là aussi la personnalité de chacun et de nous embarquer dans une toute nouvelle direction qui change de ce que l’on avait pu voir dans le film dont Romper Stomper est tirée. Afin de créer un lien avec le film, on retrouve alors Jacqueline McKenzie qui incarnait Gabe à l’époque et qui parvient à lancer les hostilités de la saison, notamment avec ce solide cliffangher qui permet de rappeler à Gabe que son cauchemar n’est toujours pas terminé. L’actrice est parfaite dans son rôle et j’aurais presque adoré un clin d’oeil avec une apparition surprise de Russell Crowe dans ce premier épisode car Romper Stomper n’est pas une série qui raconte une nouvelle histoire, mais qui est finalement la suite de l’histoire originale. Comme quoi. Finalement, Romper Stomper a un vrai potentiel et je compte bien voir ce que les cinq autres épisodes ont dans le ventre.

Note : 6.5/10. En bref, curieusement intéressant.


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