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Critiques Séries : Marvel’s The Punisher. Saison 1. Episodes 11, 12 et 13.

Publié le 05 février 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Marvel’s The Punisher // Saison 1. Episodes 11, 12 et 13. Danger Close / Home / Memento Mori.
SEASON FINALE


Il était temps que Frank Castle devienne le Punisher (à nouveau). Je me suis enfin penché sur les trois derniers épisodes de la saison que j’ai décidé d’enchaîner afin d’en finir une bonne fois pour toute avec les aventures de Frank Castle aka The Punisher. Dans « Danger Close », notre héros reprend enfin les armes à sa façon alors que la série s’approche peu à peu de la fin de la saison et donc du prologue que l’on attend tous. Je trouve cependant dommage que la série ne soit pas aussi violente et virulente que ne semblait l’être les comics au premier abord. Mais cette saison 1 de The Punisher est un peu comme le prolongement d’une histoire sur les origines d’un personnage/ d’un héros, puisque l’on a déjà eu The Punisher dans la saison 2 de Daredevil. L’épisode parvient donc enfin à pousser Frank dans ses retranchements afin qu’il devienne le Punisher comme on pouvait s’y attendre depuis le début de la série. Les militaires l’ont transformé en tueur pour leur propre compte, le gouvernement a tué sa famille, et il se trouve que l’homme qu’il pensait être son frère était finalement dans le truc depuis le début.

Cet épisode est donc celui qui permet à The Punisher d’aller de l’avant et de réellement changer. Cela change de ce que l’on avait pu voir au départ et cela permet aussi d’enfin lancer les hostilités. Car The Punisher peut enfin commencer. Maintenant que l’arc Lewis est terminé (pour le meilleur), c’est le grand retour des Lieberman au coeur même des histoires de la saison et de ses vilains. Le kidnapping de Sarah et son fils est un joli moment d’action et permet de lancer la saison et surtout Frank Castle sur le chemin de la mort à sa façon. Si Micro doit retrouver Leo qui a échappé au kidnapping (par chance et grâce à l’aide de Sarah), je trouve que The Punisher a su faire une jolie scène dans cet épisode, comme pouvait l’être la scène de kidnapping du premier Taken. Et alors que cet épisode transformé Frank en une sorte de Rambo nouvelle génération, la scène d’action de cet épisode n’est pas celle que j’ai préféré non plus. Cependant, cela ne veut pas pour autant dire que ce n’est pas bon. Juste que The Punisher aurait pu s’y prendre autrement et nous amuser autrement par la même occasion. Ce qui est fun là aussi c’est le fait que The Punisher n’a pas froid aux yeux.

Et que la série aime bien créer des séquences de violence dignes d’un jeu vidéo (ce qui est clairement le cas avec la grande scène d’action de l’épisode). Si Frank devient clairement un Punisher en puissance, Billy est en train de chercher un moyen d’être encore plus vilain. Il ne veut plus être celui qui se met en danger, ce qui se comprend. Mais il veut être celui qui tient les fils des pantins à distance, comme Rawlins. Mais l’épisode parvient à faire des choses intéressantes avec Marion et Billy, alors que pas du tout avec Madani par exemple. La série utilise également la relation entre Frank et Micro comme un moteur dynamique afin de faire évoluer l’histoire de façon drastique. Au contraire, « Home » (1.12) n’est pas l’épisode que j’attendais car il s’avère beaucoup plus frustrant et se retient de faire pas mal de choses intéressantes. Ce qu’il y a de plus frustrant dans cet épisode c’est qu’il est construit autour d’une question dont on connait déjà la réponse : Frank préférerait-il mourir plutôt que de continuer sa vie dans une brutalité sans fin ? Bien évidemment que non. Ce n’est pas uniquement car The Punisher ne peut pas tuer son héros, mais plutôt que Frank ne s’arrêtera pas de se venger des gens qui ont tué sa famille.

Frank accepte la nature violente de la personne qu’il est mais le problème de « Home » est sûrement que cet épisode aurait dû se dérouler bien avant dans la saison. Il n’a pas vraiment sa place en guise d’avant dernier épisode, surtout quand le précédent nous plonge directement dans la violence extrême de Frank, le transformant enfin en The Punisher. Du coup, on se retrouve avec un épisode qui manque cruellement d’équilibre dans le ton et la façon de raconter l’histoire. Il y a aussi ce prologue de six minutes avec Frank et Micro qui raconte tout ce que l’on a vu cette saison pour la caméra de Madani. C’est long et surtout cela ne fait que casser complètement le bon rythme que la série avait lancé dans l’épisode précédent. Mais cette histoire face caméra ne sert strictement à rien car The Punisher elle-même ne sait pas trop comment justifier le tout. Je trouve ça dommage car j’aurais apprécié que cela soit fait de façon complètement différente et surtout de façon plus palpitante. La séquence de danse de l’épisode fait là aussi partie de trucs que je ne comprend pas, sans parler du kidnapping de Frank là aussi un moment légèrement ridicule de l’épisode tant cela n’apporte aucune réelle tension.

Enfin, « Memento Mori » vient alors conclure cette saison de façon intelligente et soignée car c’est tout ce que l’on pouvait attendre de la part de cette série en guise de final. Quand on regarde en arrière ce qui s’est passé dans cette première saison de The Punisher, je dois avouer que globalement elle a fonctionné et s’est avérée suffisamment efficace. Notamment face aux attentes que la série a pu créer et qu’elle parvient à atteindre par moment à sa façon. The Punisher est un personnage unique dans le monde des super-héros, en tout cas de la façon dont on peut le voir ici. Du coup, le final rattrape bien des problèmes de la saison et lance alors de nouvelles pistes pour la suite de la série, ce qui est là aussi un signe encourageant. La moitié de cet épisode est réellement touchante car The Punisher parvient à atteindre des émotions qu’elle maîtrise de façon intelligente et soignée. C’est tout ce que je pouvais attendre de la part de la série en somme. Le reste de l’épisode se laisse lui aussi regarder grâce à des éléments familiers que la série maîtrise et a déjà développé plusieurs fois durant la saison. Au fond, avec ce final, The Punisher nous délivre tout ce que l’on pouvait attendre de sa part et ce de façon intelligente, sans en faire des tonnes.

Comme quoi, The Punisher n’était pas dénuée de potentiel et avait un intérêt certain dans l’univers Marvel que Netflix a développé depuis plusieurs années maintenant. Alors que Netflix a annoncé le renouvellement de The Punisher pour une saison 2, j’ai maintenant hâte de voir la suite…

Note : 6.5/10, 4.5/10 et 8.5/10. En bref, trois épisodes différents.


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