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Budapest, mes dernières découvertes

Publié le 08 février 2018 par Claude Mandraut

Budapest est une ville qui m’inspire et que je trouve embellie à chacun de mes passages. Et j’en profite pour visiter des lieux que je n’avais pas pu voir, faute de temps, au préalable. Encore une fois, j’ai été éblouie par les trésors que recèle cette ville et j’ai pu combler quelques lacunes.

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La Transylvanie a inspiré cet immeuble au centre de la cité jardin Wekerle à Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

L’ambiance de cette ville est à nulle autre pareille, comme je l’ai déjà écrit. Par ailleurs, exubérante, colorée, grandiose, l’architecture de Budapest m’a toujours enchantée. Et je suis sûre qu’il me reste bien d’autres quartiers, immeubles et curiosités à découvrir. Pour l’instant voici mes derniers coups de cœur.

Le Zoo de Budapest

Depuis des années, la porte d’entrée du Zoo de Budapest, sur le côté du Bois-de-Ville et à côté du célèbre restaurant Gundel, m’attirait.

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Porte d’entrée du Zoo de Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Cette porte entourée par des éléphants dont la coupole est soutenue par une ronde d’ours est aussi ornée de mosaïques. Mais je n’aime pas trop voir les animaux enfermés et je m’étais abstenue.

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La Maison aux oiseaux du Zoo de Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Vitraux dans la Maison aux oiseaux du Zoo de Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Je n’ai pas regretté de m’être fait violence car ce zoo Art nouveau renferme notamment deux constructions époustouflantes la maison aux oiseaux avec des vitraux aux couleurs vibrantes et la maison aux éléphants.

La Maison aux éléphants du Zoo de Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Il s’agit d’un petit palais dédié aux éléphants. L’intérieur est joliment décoré dans un esprit exotique et est même pourvu d’une suspension majestueuse.

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Suspension monumentale dans la Maison aux éléphants.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

L’extérieur dont les coupoles couvertes de tuiles turquoise et la grande tour font penser à une mosquée est rehaussé au-dessus des portes d’une tête d’éléphant en céramique.

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Au coeur de la Maison aux éléphants du Zoo de Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

L’arc des portes est souligné d’une frises d’animaux exotiques en éosine, cette céramique aux reflets chatoyants et métalliques de la manufacture hongroise Zsolnay.

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Petites colonnes surmontées de têtes d’éléphants sur la Maison aux éléphants du Zoo de Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Têtes d’animaux exotiques en éosine de Zsolnay entourant une coupole de Maison aux éléphants.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Une petite coupole est ceinte à sa base de têtes en relief d’animaux sauvages en éosine.

La Villa Schiffer

Je l’avais cherchée, je l’ai enfin trouvée.

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Vitraux sur deux étages de la Villa Schiffer à Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

La Villa Schiffer dessinée par Jószéf Vágó se trouve 19 B rue Munkácsy Mihály. Mais elle ne se voit pas de la rue, on y accède par une petite allée.

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Hall d’entrée de la Villa Schiffer.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Elle héberge actuellement le Musée des douanes et des taxes hongrois ouvert du lundi au jeudi de 8 h à 16 h 30 et de 8 h à 14 h le vendredi.

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Marqueterie à la Villa Schiffer.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Marqueterie à la Villa schiffer.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Marqueterie à la Villa Schiffer.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Pour être sûre de pouvoir visiter cette villa, j’avais contacté le musée au préalable et je dois remercier Monsieur Tamás Szakás pour son amabilité. Nous avions convenu d’un rendez-vous et il a pris la peine de nous faire visiter lui-même l’immeuble et de répondre à mes questions.

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Hall d’entrée de la Villa Schiffer avec son sol en marqueterie de marbre depuis l’escalier.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Le bâtiment a été construit entre 1910 et 1912 pour Miksa Schiffer, entrepreneur aisé et ingénieur des chemins de fer, et a été occupé par sa famille jusqu’en 1945 quand une bombe l’a, en partie, détruit. Repris par l’Etat et utilisé par différents services publics, il a été rénové à plusieurs reprises.

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Plaque en cuivre très décorée pour laisser passer la chaleur dans la Villa Schiffer.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

C’est dans les années 90 qu’il a été transformé en Musée des douanes et des taxes. L’architecte hongrois Jószéf Vágó qui est enterré à Salies-de-Béarn et a notamment imaginé la Villa Darvas-Laroche à Oradea (maintenant en Roumanie) ainsi que, à Budapest, le magasin de jouets Arcade Bazar ou la maison Gutenberg a fait de la Villa Schiffer une œuvre d’art totale, s’occupant aussi de la décoration intérieure. Le rez-de-chaussée avait une fonction sociale.

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Détail d’un décor en céramique de Zsolnay à la Villa Schiffer.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Le hall avec les vitraux de Károly Kernstock sur une hauteur de 7 mètres, son sol en marbre marqueté, sa fontaine est imposant et chaleureux à la fois.

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Vitraux de la Villa Schiffer.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Dans les autres pièces, de magnifiques vitraux transparents à motifs géométriques, rythmés par de petits oiseaux colorés laissent entrevoir le parc.

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Détail des vitraux géométriques de la Villa Schiffer à Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

L’étage était réservé à la famille. Jószéf Vágó a eu recours aux céramiques de Zsolnay pour le grand hall mais aussi pour les piliers du balcon à l’étage.

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Piliers habillés de céramique de Zsolnay sur le balcon de la Villa Schiffer.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Cette manufacture située à Pécs où je me suis rendue est célèbre pour la qualité de sa production de vases et autres objets décoratifs mais aussi pour ses céramiques architecturales qui ont rehaussé de nombreuses constructions Art nouveau.

La maison musée de Miksa Róth

Miksa Róth (1865-1944) est un vitrailliste hongrois de renom qui a réalisé des vitraux et des mosaïques pour bâtiments aussi prestigieux que le Parlement, la Banque Turque à Budapest ou du Palais de la Culture à Targur Mures.

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Salle à manger de la maison Miksa Roth.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

La Maison musée de Miksa Roth est un lieu chargé d’émotions.

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Cheminée en mosaïques de la villa musée Miksa Roth à Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

On peut déambuler dans les pièces où il a vécu et qui sont en outre un témoignage de la façon de vivre à cette époque, dans un certain milieu.

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Détail d’un vitrail de Miksa Roth.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Vitrail à motifs de couronnes de feuilles et de fleurs par Miksa Roth.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Panneau en céramique de Zsolnay avec grenades en relief créé par Miksa Roth.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Et on peut voir quelques très belles pièces de Miksa Róth exposées sur places des vitraux mais aussi des céramiques qu’il a créées et qui ont été fabriquées par la manufacture Zsolnay.

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Présentation de vitraux dans la maison musée de Miksa Roth.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Les bains Gellert

Je connaissais bien évidemment l’ensemble du Gellért, l’hôtel où j’avais résidé et les Bains Gellért à côté.

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Façade l’Hôtel Gellért à Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Dômes de l’Hôtel Gellért vus depuis la terrasse des Bains Gellért.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Vitraux dans la cage d’escalier de l’Hôtel Gellért.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Mais les conditions n’étaient pas propices pour prendre des photos. L’hôtel et les bains forment un vaste complexe Art nouveau construit en 1918 mais leur exploitation est maintenant séparée.

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Imposante porte des Bains Gellért à Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Dans cette ville où les bains font partie des traditions reprises par les Turcs lorsqu’ils ont occupé le territoire et perpétuées jusqu’à nos jours par les Hongrois, le Gellért occupe une place à part.

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Entrée des Bains Géllert à Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Grand hall des Bains Gellért.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Au pied du Mont Gellért, donnant sur le Danube face au Pont de la Liberté, cet établissement fait partie des incontournables de Budapest.

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Salle de douche aux Bains Gellért.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Petites piscines des Bains Gellért.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

L’entrée des bains se fait par le côté.

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Grande piscine des Bains Gellért.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

On ne peut pas rater la porte monumentale avec son arche en pierre.

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Série de vases installés en partie haute dans des niches aux Bains Gellért.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Le hall d’accueil est à l’échelle, grandiose.

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Fontaine avec des canards autour de la vasque aux Bains Gellért.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Il y a plusieurs bassins et des zones réservées aux soins.

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Monstres en céramique crachant de l’eau dans le grand bassin des Bains Gellért.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Le grand bassin surmontée d’une verrière est le plus spectaculaire avec son ensemble de colonnes en céramique de Zsolnay et la fontaine face à l’entrée.

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Piscine extérieure des Bains Gellért à Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

A l’étage, on peut se détendre, prendre un verre au café et jeter un coup d’œil sur la vaste piscine extérieure et les terrasses qui l’entourent.

La Villa Kȍrössy

D’une blancheur éblouissante, la Villa Kȍrössy se trouve 47 rue Városliget Fasor.

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La Villa Kȍrössy à Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Construite entre 1899 et 1900 par l’architecte Kálmán Kȍrössy pour sa famille, cette villa Art nouveau joue sur une multitude de décors dont le paon qu’on retrouve souvent dans les bâtiments de ce style en Hongrie, sur les formes rondes des fenêtres et sur une asymétrie marquée.

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Petit portail en fer forgé de la Villa Kȍrössy, bel exemple du mouvement de la Sécession.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Autour de cette fenêtre ronde, des paons, oiseaux qu’on retrouve assez souvent dans les bâtiments Art nouveau hongrois.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Fronton allégorique de la Villa Kȍrössy.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Légèrement retrait de la rue, la Villa est protégée par des grilles et des portails en fer forgé aux mouvements typiques de l’Art nouveau.

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Les soupiraux de la cave sont protégés par des grilles à fleurs.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

J’ai eu la chance de pouvoir pénétrer dans le parc de cette villa désormais propriété de Resonator, un groupe hongrois de travaux publics, qui en fait son siège et grâce auquel les travaux de restauration ont pu être menés.

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Vitrail de la cage d’escalier de la Villa Kȍrössy.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Rampe bien dans l’esprit Sécession pour l’escalier de la Villa Kȍrössy.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

La propriétaire de Resonator qui se trouvait par hasard à l’une des portes du jardin et qui parlait un excellent français a eu la gentillesse de me laisser y pénétrer et m’a même ouvert les portes de la Villa. C’est ainsi que j’ai pu admirer le vitrail de la cage d’escalier et le travail de ferronnerie de la rampe.

L’église réformée Fasor

J’étais passée à plusieurs reprises devant lEglise réformée 5 Városligeti Fasor. Impossible de rater ce bâtiment de la Sécession hongroise construit par Aladár Arkay.

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Façade de l’Eglise réformée Fasor à Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Détail des céramiques en Zsolnay sur le fronton de l’Eglise réformée Fasor à Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Son large fronton couvert de médaillons aux motifs géométriques en Zsolnay et ses portes, qu’il s’agisse de celles du temple ou des portillons d’accès au jardin, sont étonnantes.

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Portail de droite de l’Eglise réformée Fasor.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Porte latérale de l’Eglise réformée Fasor.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Mais je n’avais jamais pu pénétrer dans ce temple.

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Nef centrale de l’Eglise réformée Fasor.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Cette fois, je m’étais renseignée et en sonnant au portillon, j’ai pu le visiter. Sous une ample voûte, le décor aux motifs géométriques est particulièrement soigné.

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L’un des vitraux sur le côté de l’Eglise réformée.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Mobilier, luminaires, troncs, tout est traité dans le style Art nouveau hongrois. Les vitraux sont de Miksa Róth, touche de raffinement supplémentaire.

La cité jardin Wekerle

Un peu éloignée du centre de Budapest, la cité jardin Wekerle n’avait pas pu être intégrée dans aucun de mes circuits jusqu’à présent.

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Sur la place centrale de Wekerle, tourelles et portes en ogive entourée de pierres.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Pour pouvoir profiter de l’ambiance paisible de ce quartier du XIX ème arrondissement de Budapest, il est préférable de lui consacrer une petite journée, comme je l’ai fait, en faisant une halte à l’auberge Wekerle Etterem, une vraie auberge de campagne avec son grand poêle à bois en céramique, 15 rue Pannónia.

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Une véritable auberge de campagne avec son poêle à bois à Wekerle.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Mais avant d’en arriver là, il faut prendre la ligne de métro 3 et descendre à la station « Határ út » et prendre le bus 199 ou 194 qui a un arrêt au cœur de Wekerle. Cette cité jardin a été décidée en 1908 par le premier ministre hongrois Sándor Wekerle pour loger les ouvriers dans de bonnes conditions au moment où le pays connaissait une forte expansion économique.

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Des constructions massives allégées par des toits pentus à Wekerle.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Le site construit entre 1909 et les années 20 devait accueillir 20 000 personnes dans 4 000 maisons selon 40 types différents. Cette cité devait s’auto-suffire avec des équipements publics. Si les écoles, le bureau de poste, le poste de police ou les églises ont été construits, l’hôpital et les bains qui étaient prévus ne l’ont pas été.

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Du bois pour border les balcon, une toiture animée de mouvements pour cet ensemble de Wekerle.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

L’urbanisme et les bâtiments ont été particulièrement soignés et confiés à des architectes de renom dont Károly Kós.

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Ambiance champêtre pour ces rues qui convergent vers la place centrale de Wekerle.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

De larges avenues ombragées bordées de maisons avec jardins convergent vers la place centrale aux portes monumentales, le tout dans un style Sécession vernaculaire, inspirée de la Transylvanie avec le recours au bois et aux formes arrondies.

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Très beau travail du bois pour cette porte qui donne accès à la place centrale de Wekerle.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Les enfants jouent dans le jardin public, l’atmosphère est paisible, préservée.

Les cimetières de Budapest

Il y a d’autres cimetières à Budapest, mais j’en ai choisi deux particulièrement représentatifs.

Le Cimetière Kerepesi (métro ligne 2, station Keleti Pályaudar ou tram 24 pour un arrêt devant la porte principale) est un vaste enclos où l’on peut trouver les tombes des hommes qui ont façonné l’histoire de la Hongrie.

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Dans les allées du Cimetière Kerepesi à Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Mausolée de Kossuth Lajos au Cimetière Kerepesi de Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

D’imposants mausolées ont été bâtis à leur gloire. Celui de Kossuth Lajos (1802-1894) inauguré en 1909 est sans doute le plus impressionnant.

L’intérieur du mausolée de Kossuth Lajos.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Cet homme qui a lutté pour l’indépendance de la Hongrie a fait de la prison et a connu l’exil en Angleterre et aux Etats Unis.

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Détail des mosaïques du mausolée de Kossuth Lajos.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Lorsqu’il meurt à Turin, il n’a toujours pas été réhabilité. Son mausolée est gardé par deux lions féroces et on peut monter sur sa terrasse intermédiaire depuis laquelle on a une vue intéressante du cimetière. A l’intérieur, le sarcophage est en onyx et les murs sont habillés de mosaïques en verre de Murano dessinées par Miksa Róth.

Le Cimetière juif de la rue Kozma (ligne de métro 2, station Blaha Lujza ter + tramway 28) a été créé en 1891.

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Crypte de la famille Schmidl au Cimetière juif de la rue Kozma à Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Beaucoup de tombes sont abandonnées et en mauvais état et dans certains secteurs bosquets et forêts recouvrent les sépultures.

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Intérieur de la crypte de la famille Schmidl.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Mais une fondation a été constituée pour financer la remise en état de ce vaste cimetière. Déjà, la crypte de la famille Schmidl de style Art nouveau a été restaurée en raison de son originalité et de la notoriété de ses deux architectes, Odon Lechner et Béla Lajta.

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Intérieur d’un caveau du Cimetière juif de Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Ce cimetière qui fut dirigé d’un point de vue architectural par Béla Lajta qui y est d’ailleurs enterré n’est pas toujours apprécié par les juifs orthodoxes en raison de la richesse de certaines tombes, notamment de style Sécession.

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Tombe abandonnée du Cimetière juif de la rue Kozma à Budapest.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Mais c’est justement ce qui en fait tout son intérêt, en dehors de toute approche religieuse.

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Secteur du Cimetière juif de la rue Kozma où la nature a repris ses droits.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Se rendre à Budapest

En tant que Bordelaise, j’ai utilisé la ligne directe Bordeaux-Budapest ouverte à l’automne 2017 par WizzAir. Une initiative de WizzAir et de l’Aéroport de Bordeaux que j’apprécie tout particulièrement. Je compte bien en profiter pour revenir à Budapest, revoir cette ville dont je ne me lasse pas et explorer d’autres régions de la Hongrie.

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Le Parlement à Budapest au bord du Danube. Un bâtiment bien connu dont l’image est indissociable de Budapest. A voir et à revoir.
Photo : City Breaks AAA+, Claude Mandraut.


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