La semaine passée, la Bourse Américaine nous a montré la différence qui existait entre un escalier et un ascenseur.
Habituellement, les titres boursiers prennent du temps à monter, comme on monte péniblement un escalier, alors qu'ils peuvent plonger soudainement comme le ferait un ascenseur en chute libre, à très grande vitesse, quand les investisseurs perdent soudainement confiance.
Cette analogie a été utilisée à de nombreuses reprises lors de la dernière « correction » qu'à subit notre marché boursier, causée par des manœuvres suspectes, y compris une spéculation sans précédent sur l'indice VIX, connu aussi sous le nom d ' « indice de volatilité ».
Cette comparaison ne s'applique pas seulement au marché boursier. Elle s'applique tout autant aux villes de Dresde, Mossoul et Raqqa qui ont été détruites en quelques jours (l'ascenseur) alors qu'il a fallu des siècles pour les construire (l'escalier). Il est toujours plus difficile et bien plus long de construire, que de démolir tout, en un instant.
Elle s'applique aussi à la réputation d'une personne établie au fil des ans, mais détruite en un seul instant. La liste de comparaisons similaires pourrait continuer indéfiniment.
Alors que j'aime et respecte l'escalier, je méprise l'ascenseur. Je déteste la destruction gratuite et maudis tous ces êtres humains qui ne pensent qu'à faire descendre l’ascenseur.