Magazine Sport

JO 2018 : Perrine l’affront

Publié le 11 février 2018 par Levestiaire @levestiaire_net
JO 2018 : Perrine l’affront

Les anciens lecteurs du Vestiaire, pas forcément ceux qui aimaient quand on mettait des photos de filles nues pour illustrer les articles, ni ceux qui tombaient par hasard sur le site grâce au mot clé " première fois les yeux bandés " ou " cuckold " auraient sans doute imaginé, une fois les mains propres, qu'on allait tartiner trente lignes pour se foutre de la gueule de Martin Fourcade quitte à se faire humilier par ses trois prochaines médailles d'or. Et bien non, on va aussi se moquer de cette pauvre patineuse venue, sans maquillage tout en ayant conservé son pantalon, tenter de rivaliser avec la maigrichonne poupée russe qui n'avait conservé que sa grâce et sa culotte. Pour le meldonium on sait pas mais en tout cas elle, on est certain qu'elle ne s'est pas trompé de sport.

La cuisine des mousquetaires

C'est toute l'histoire de la glace tricolore qui est donc passée entre les patins de Maé-Bérénice Meité ou plutôt entre ses doigts puisque son visage n'a pas eu cet honneur lors de la magnifique série de déséquilibres qui a ouvert son programme. Beyoncé, dont l'oeuvre servait de support au massacre, n'aurait d'ailleurs pas donné, non plus, son accord pour ce genre de chorégraphie. Pas certain non plus qu'elle aurait cautionné le premier tir couché de Fourcade. Rien de sexuel cette fois. Puis il y eut Perrine. Le prénom ne fait pas rêver mais sa mère, fameuse présidente du Boss Club des Monts-d'Olmes à Montferrier tout près du château de Montségur dans l'Ariège, avait sans doute ses raisons. Elle a d'ailleurs eu raison de la mettre à cinq ans sur des skis. Au même âge, à quelques 150 km de là, sur les courts de Béziers, Papa Gasquet obligeait déjà Richard à tripoter sa raquette mais sans connaître, in fine, tout à fait le même succès. En plus, il n'est pas certain que Richie connaisse parfaitement l'histoire de la citadelle, siège de la tragédie cathare. Mille deux cent sept mètres au dessus du pays d'Olmes, la résistance avait dû capituler le 14 mars 1244 après neuf mois de siège. Les 220 derniers hérétiques qui ne voulaient pas se rendre furent brûlés vifs avec la bénédiction du Pape. De quoi donner à méditer à ceux qui voudraient voler sa médaille à Perrine Laffont.

A part ça elle a fait Staps à Font-Romeu. C'est sympa là-bas, si on a de l'asthme on peut y faire des cures thermales et il y a même un village vacances PTT.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Levestiaire 1939 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine